À surveiller sur la Rive-Sud en 2017

PALMARÈS. Nombreux sont les projets et les dossiers qui ont été annoncés en 2016, mais dont nous verrons l’aboutissement ou la concrétisation en 2017.

Fonds de 200M$: Bécancour pourrait perdre au change

Selon des informations obtenues par TC Media, la portion de 25% de l’enveloppe de 200 millions $ qui était réservée aux territoires situés à l’extérieur de la MRC de Bécancour et de Trois-Rivières a été complètement épuisée et il reste encore 116M$ dans l’enveloppe. Des entreprises et des intervenants des différents secteurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec souhaitent pouvoir en profiter, alors que ceux de Bécancour/Trois-Rivières réclament une révision des critères et un prolongement du délai pour que les entreprises concernées par la fermeture de Gentilly-2 puissent y avoir accès. Le dossier se trouve sur le bureau de la ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, Lise Thériault, et une décision est attendue sous peu.

Une première au monde à Bécancour

Une cinquantaine d’emplois pourraient être créés d’ici la fin de 2017 dans le parc LaPrade de Gentilly, où PureSphera a l’intention d’implanter le tout premier centre de gestion intégrée des halocarbures au monde. Grâce à une subvention de 5M$, l’entreprise souhaite implanter un concept novateur lui permettant de traiter entre 150 000 et 200 000 appareils, le centre pourrait soustraire 500 000 tonnes de gaz à effet de serre par année. Elle aura toutefois besoin de l’adoption par le gouvernement d’une taxe à l’achat pour disposer des appareils en fin de vie.

Une levée du moratoire sur la perchaude?

Est-ce que les efforts pour restaurer le stock de perchaude dans le lac Saint-Pierre auront porté ses fruits? C’est ce que nous saurons au cours des prochains mois, puisque de nouveaux échantillonnages ont été pris en vue de prendre une décision éclairée. Des collectes de données dans l’archipel des îles de Sorel et dans le lac Saint-Pierre, suivies d’une longue analyse de la lecture d’âge avec les écailles des poissons permettront de se prononcer sur la pertinence de maintenir le moratoire sur la pêche à la perchaude qui a été instauré en 2012 pour une période de cinq ans. Une levée complète ou partielle, comme le réclament les pêcheurs sportifs, pourrait être décrétée en 2017.

Des investissements de 2,5M$ à venir sur la Rive-Sud

Les nouveaux propriétaires des Industries PAYER comptent réaliser des investissements majeurs pour moderniser l’entreprise qui est déjà un leader mondial dans son domaine. L’entreprise qui a pignon sur rue à Sainte-Monique est actuellement à l’étroit sur la rue Saint-Adolphe et prévoit passer de 12 000 à 24 000 pieds carrés dans un horizon de 24 mois. Comme l’emplacement actuel ne leur permettrait d’agrandir que de 4 000 pieds carrés, ils évaluent les différents scénarios pour réaliser leurs projets. En tout, l’investissement de 2,5 millions $ servira à la rénovation, à l’agrandissement ou l’acquisition de bâtiment. Il servira également à moderniser les équipements de fabrication, à l’innovation et peut-être même la robotisation de certains procédés.

Deux fermes de la région en pleine expansion

Les fermes Drapeau et Bélanger (Sainte-Françoise) et Ste-Sophie (Sainte-Sophie-de-Lévrard) ont procédé dans les derniers mois à une étude d’impact sur l’environnement en vue d’un projet en production animale.

C’est que les deux entreprises agricoles souhaitent s’agrandir et augmenter leurs troupeaux. Pour agrandir un bâtiment agricole existant et pouvoir obtenir plus de 600 unités animales, ce qui est leurs cas, les propriétaires des fermes doivent procéder à une étude d’impact.

Les deux projets sont similaires, mais ils ont chacun leurs particularités. Par contre, dans les deux cas, il s’agit de projets ambitieux représentant plusieurs millions de dollars d’investissement.

Vent d’optimisme à l’aréna de Saint-Pierre-les-Becquets

Si l’avenir de l’aréna de Saint-Pierre-les-Becquets semblait incertain au printemps, les municipalités avoisinantes ont accepté de partager le déficit d’opération. Au cours de l’automne, elles ont entrepris une autre ronde de négociation pour partager les coûts de réfection, dont 500 000$ serviront à mettre aux normes le système de réfrigération. Une demande de subvention est d’ailleurs sur la table pour prolonger la vie de l’infrastructure pour encore 30 ans. La saison 2016-2017 a d’ailleurs fait place à quelques nouveautés qui ont donné un second souffle à sa viabilité, dont un programme Hockey-Études et le retour d’une formation pour le hockey senior.

Une école alternative dans Nicolet-Bécancour

Un comité et la Commission scolaire de la Riveraine travaillent à la création d’une école publique alternative qui s’installera dans la région de Bécancour-Nicolet-Yamaska, plus précisément au Faubourg Mont-Bénilde.

On souhaite la mise en place d’une école alternative qui serait centralisée sur le territoire. Les deux parties travaillent ensemble dans la concrétisation du projet. D’ailleurs, si tout va bien elle devrait ouvrir ses portes en août 2017.

Un resto-pub et une microbrasserie à Nicolet

Dès février, la Place Doyon accueillera un tout nouveau pub gastronomique, sous la gestion de Mariosimone Vianni, et ce, grâce à un investissement de 200 000$. Le Pub Houblon, qui comptera environ 90 places assises, dont 65 pour manger, souhaite offrir une ambiance de style «industriel». Le commerce prévoit ouvrir tous les jours pour les dîners et les soupers, ainsi que les soirées jusqu’à 3h, du jeudi au samedi.

Puis, alors qu’elle devait originalement voir le jour dans Bécancour, la Microbrasserie La Flûte à Bec (FAB) s’établira finalement dans un local à Nicolet, soit dans la bâtisse qui a abrité Le Courrier Sud pendant une quarantaine d’années. Aucune date d’ouverture n’a encore été avancée pour le moment.