99 des 700 employés de Gentilly-2 sont relocalisés

Le processus de réaffectation des travailleurs de la centrale nucléaire Gentilly-2 est amorcé depuis quelque temps déjà. Une rencontre du comité de travail a eu lieu le 9 juillet dernier, réunissant des représentants patronaux de la société d’État et des représentants syndicaux. Cette réunion avait comme objectif de faire le point sur le déclassement de la centrale.

«Depuis septembre 2012, certains travailleurs ont quitté pour la retraite et d’autres employés et cadres ont été relocalisés. À l’heure actuelle, il y a donc 99 des 700 travailleurs excédentaires qui ont été réaffectés», mentionne Maxime Valade, porte-parole et conseiller syndical-coordonnateur du secteur Énergie du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Les individus réaffectés à d’autres tâches demeurent tous à l’emploi d’Hydro-Québec. Par contre, certains ont été relocalisés dans d’autres régions. «Certains des emplois disponibles étaient géographiquement près de Bécancour, mais quelques travailleurs ont été relocalisés à l’extérieur de la région», précise M. Valade.

Quant au nombre de postes offerts en Mauricie, le conseiller syndical du SCFP reste prudent. «Je ne peux pas affirmer être satisfait du nombre de postes proposés en Mauricie. En quelque sorte, il n’y a jamais assez de postes ouverts à Hydro-Québec», déplore-t-il.

Centre de relève de données

Questionné au sujet de l’implantation du centre de relève de données à Drummondville, Maxime Valade indique que cette installation n’aurait pas permis la relocalisation à la majeure partie des employés de G2. «Le centre de relève de données requiert des emplois très spécialisés, alors qu’à Gentilly-2, les employés sont principalement des gens de métiers», répond-il brièvement.