4400 visiteurs au Salon de l’emploi

ÉCONOMIE. Le Salon de l’emploi Trois-Rivières – Bécancour a accueilli 4400 visiteurs aujourd’hui à la Bâtisse industrielle dans le but de rencontrer des employeurs et dans l’espoir de dénicher un poste parmi les 1340 proposés durant la journée.

Il s’agit d’un record d’achalandage pour le Salon puisque l’an dernier, 3900 visiteurs avaient franchi la porte du bâtiment pour l’occasion.

«Les exposants sont très satisfaits de leur expérience, ainsi que de l’achalandage. Des candidats de qualité se sont présentés. Beaucoup d’employeurs avaient des dizaines de CV sur leur table», remarque Josiane Gagnon, conseillère en communication à IDÉ Trois-Rivières.

Plus de 70 employeurs ont pris part au Salon de l’emploi. Du nombre, neuf provenaient de Bécancour et il s’agissait, pour la plupart, d’une première présence au Salon.

«C’était la première fois que la Ville de Bécancour participait au Salon et nous sommes très satisfaits de la qualité de l’événement et des CV. Les gens étaient intéressés par ce qu’on offrait. Plusieurs entreprises de Bécancour œuvrant en employabilité de même que des employeurs étaient aussi présents. L’expérience a été très positive», précise Marie-Michelle Barette, directrice des communications à la Ville de Bécancour.

Bécancour et Trois-Rivières, main dans la main

«L’hiver a été long et dur dans plusieurs sens du terme. Aujourd’hui, c’est le premier geste officiel pour cette complémentarité qu’on essaie de créer entre les villes de Trois-Rivières et de Bécancour. Évidemment, l’emploi est l’objectif ultime du développement économique. On évalue à 5000 l’échange de travailleurs qui se fait entre les deux rives», commentait Jean-Guy Dubois, maire de Bécancour, à l’ouverture du Salon de l’emploi Trois-Rivières – Bécancour.

«On n’est pas une région en déclin. La preuve, c’est que 1300 postes étaient offerts durant le Salon. Après trois ans, on a réussi à avoir une salle comble. Ma première pensée va aux chercheurs d’emploi. Il y a un risque de perdre confiance en soi durant le processus. Pendant une journée comme aujourd’hui, la confiance est là. (…) On ne peut pas récupérer tous les emplois perdus lors de la fermeture de Gentilly-2 du jour au lendemain. C’est n’est pas toujours évident pour un employeur de trouver de la main-d’œuvre et vice-versa. Ici, c’est un guichet unique», ajoutait pour sa part le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque.

À Bécancour l’an prochain?

Les Villes de Trois-Rivières et Bécancour ont collaboré pour une première fois dans l’organisation de cette édition du Salon de l’emploi.

Il n’est pas exclu que la prochaine édition se tienne du côté de Bécancour. Un post-mortem de l’événement devra d’abord être fait avant de prendre toute décision dans le dossier, précise Marie-Michelle Barette.