École secondaire alternative: les démarches se poursuivront en 2025

BÉCANCOUR. Le comité de parents fondateurs du projet d’école secondaire alternative sur le territoire du Centre de services scolaire (CSS) de la Riveraine poursuivra son travail en 2025. 

On se rappelle que le projet est né après la diffusion, au printemps 2024, d’un communiqué du directeur général du CSS de la Riveraine indiquant que certaines écoles secondaires du territoire pourraient atteindre leur capacité maximale dans un avenir rapproché. 

Pour le moment, trois écoles secondaires existent sur le territoire du CSS. Elles offrent toutes un enseignement régulier. Beaucoup de parents et d’élèves ayant expérimenté une pédagogie alternative cherchent une option locale pour poursuivre leur parcours. Sans cette possibilité, ils se tournent vers d’autres CSS, des écoles privées ou l’éducation à domicile.

Une rencontre d’avant-projet prometteuse

Le 5 novembre dernier, une étape importante était franchie avec la tenue d’une rencontre d’avant-projet avec les parents et citoyens intéressés. Cette soirée d’information a donné lieu à des discussions fort intéressantes et démontré qu’il y avait bel et bien de l’intérêt pour une pédagogie alternative.

« Il est important de préciser que l’école secondaire alternative projetée s’adresse non seulement aux élèves ayant déjà fait un parcours primaire alternatif, mais aussi à ceux avec un parcours différent. Afin de répondre à leurs besoins spécifiques, l’objectif du projet est de pouvoir offrir une pédagogie différente à tous, quel que soit leur parcours antérieur, et ce, tout en respectant le programme du Ministère », souligne-t-on.

Des apprentissages par projets personnalisés

Au cours des derniers mois, les membres du Comité ont visité deux des trois écoles secondaires alternatives du Québec: Le Vitrail à Montréal et l’Énergie à Shawinigan. Ces établissements offrent, dans le même bâtiment, à la fois un enseignement primaire et secondaire. « Selon nous, cette proximité procure de nombreux avantages tels que des interactions enrichissantes entre élèves de différentes tranches d’âge, le partage      du personnel administratif et la capacité d’offrir une tâche complète aux enseignants spécialistes. »

Une école alternative privilégie les projets personnalisés. Avec l’accord de la direction, les élèves peuvent choisir leurs activités et leurs apprentissages en fonction de leurs intérêts. Ils ont aussi la possibilité de changer de projet régulièrement. Par exemple, un adolescent qui souhaite devenir meilleur en anglais peut se consacrer à cet objectif tout au long de son secondaire ou pour quelques années selon son intérêt en utilisant ses périodes d’apprentissages ouvertes.

Sondage et suite

Un sondage a eu lieu au cours des derniers mois pour mieux comprendre les besoins des familles. Au début de décembre, le Comité approchait les 300 réponses, avec un taux de participation de 97 %. Ce sondage recueillait, entre autres, l’âge des enfants. Il est intéressant de constater que plus de la moitié des répondants ont des enfants âgés de 8 à 11 ans, un groupe cible pour l’ouverture future de cette école alternative.

La prochaine étape sera la présentation du document d’avant-projet au CSS dans les prochaines semaines. «Si tout se déroule comme souhaité, l’école pourrait ouvrir en septembre 2026, avec un ou deux niveaux scolaires. Il est aussi important de spécifier qu’il s’agirait d’une école publique», affirment les membres du comité, qui invitent les parents à soutenir le projet en remplissant le sondage disponible en ligne, au https://bit.ly/projetesa, en partageant leurs publications sur Facebook et en parlant du projet autour d’eux. (MEV)