Des menteries pour une bonne cause
BÉCANCOUR. Des raconteurs hors pair seront à l’œuvre le 24 septembre prochain à l’église de Sainte-Gertrude. Chacun se présentera à tour de rôle devant le public dans l’espoir d’être couronné « meilleur menteur (ou menteuse!) de Bécancour« . Ce titre est accompagné d’un trophée : le trophée Pinocchio. Il est décerné par un jury soigneusement choisi par Patrimoine Bécancour.
Patrimoine Bécancour, c’est l’organisme idéateur de ce populaire « Concours de menteries ». Cet événement ludique, devenu une tradition dans la Ville de Bécancour, en est cette année à sa septième édition. Depuis le début du concours, des dizaines d’histoires rocambolesques ont été racontées. « Le racontage fait partie du patrimoine immatériel qu’on veut mettre de l’avant », explique Raymond Cormier, président de cet organisme qui s’intéresse à toutes les sphères du patrimoine bécancourois.
Le « Concours de menteries » lui permet d’amasser des fonds pour soutenir ses activités (généalogie, recherches historiques, etc.). « On est un organisme à but non lucratif », rappelle Raymond Cormier, qui évalue les retombées du concours à environ 10 000$, bon an mal an, grâce aux billets vendus et, surtout, aux précieux commanditaires et partenaires de l’événement.
Le déroulement
Cette année, dix concurrents monteront sur scène. Chacun disposera de sept minutes pour raconter leur menterie. « Une menterie doit être une histoire incroyable inventée en totalité ou en partie et racontée sous la forme d’un récit authentique », fait savoir l’équipe Patrimoine Bécancour.
Un maître du jeu s’assurera que les règles de l’art de la menterie soient respectées (aucun propos xénophobe, religieux offensant, politique ou grivois choquant n’est permis, entre autres).
L’activité commence à 13h30. Si un concurrent dépasse le temps alloué, il est automatiquement disqualifié.
Les concurrents
Le responsable du concours, Jean-Paul Pépin, a nommé et décrit quelques-uns des participants en lice : Guy Cormier (« Un conteur né, deux fois gagnant du trophée« ), Rosalie Riopel (« Une petite nouvelle qui fait son MBA et qui a atterri à la Ville de Bécancour« ), Xavier Nourry (« Le troubadour du CNDA, lui aussi étudiant au MBA »), Michel Marchand (« Le père des gnomes« ), Léo Piché (« Un ingénieur dont il faut se méfier« ) et Yoland Guimond (« 25 ans en chiropratique… les gens craquent pour lui et lui nous fait craquer!« ).
À eux s’ajoutent le président de Patrimoine Bécancour Raymond Cormier, le chansonnier Stéphane Lévesque, le conseiller municipal et directeur général de Quai en fête Pascal Doucet et l’ex-maire de Bécancour Jean-Guy Dubois.
La présidence d’honneur de cette septième édition a été confiée à l’ancien politicien Maurice Richard, et ce, même si un vieux dicton souligne que « la politique et les menteries, ça ne fait pas bon ménage ». Ici, ce n’est pas le cas! « Je participerai avec beaucoup de fun! », lance M. Richard, qui dépeindra lors de l’événement l’histoire de Pinocchio… après avoir peint le personnage pour l’occasion, lui qui est également artiste à ses heures!
Les billets sont en vente à la porte (15$). On peut aussi en réserver chez Patrimoine Bécancour (819 603-0111), auprès des menteurs et au Café des trois cloches de Sainte-Gertrude.