Bientôt plus d’aide pour les parents d’enfants handicapés dans Nicolet-Yamaska?

NICOLET-YAMASKA. L’Association des Parents d’Enfants Handicapés de Drummond (APEHD) est actuellement en pourparlers avec l’Association des personnes handicapées de Nicolet-Yamaska (APHNY) afin d’offrir des services aux parents membres de l’APHNY.

« On est vraiment au tout début du projet. Il faut se rencontrer éventuellement pour voir comment arrimer tout ça, et voir ce qui est possible », mentionne Julie Desgranges, directrice générale de l’APEHD. 

C’est après avoir discuté avec son homologue de l’APHNY, Émilie Godin, que le besoin a été nommé. « J’ai su que des parents aimeraient avoir accès à certains de nos services. C’est aussi le cas ailleurs au Centre-du-Québec », partage Mme Desgranges, dont l’organisation souhaite pouvoir répondre, dans un avenir plus ou moins lointain, à ces demandes. 

« On veut y aller graduellement. Il y a cinq MRC, mais comme Émilie (Godin, de l’APHNY) nous avait soumis un besoin, on s’est dit qu’on pourrait commencer par Nicolet-Yamaska, pour la première année », ajoute Mme Desgranges.

Évidemment, une telle démarche doit se faire avec l’approbation des bailleurs de fonds de l’organisme, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux, et celle des organismes partenaires. « On veut travailler avec les organismes qui sont déjà sur le terrain, qui connaissent leur clientèle, qui connaissent les besoins. Si on est capable de travailler ensemble pour développer quelque chose d’encore plus gros, tant mieux », lance la directrice générale de l’APEHD, ajoutant que son organisation n’a pas du tout l’intention de « débarquer » partout dans la région avec de gros sabots. « On veut vraiment y aller un petit pas à la fois », insiste-t-elle, visant un horizon de cinq ans pour réaliser le projet.

En octobre dernier, l’APEHD, qui existe depuis 1981, a organisé une activité-bénéfice à Baie-du-Febvre pour recueillir des fonds en vue de démarrer son partenariat avec l’APHNY. Le spectacle country, qui était présenté au Théâtre Belcourt, n’a toutefois pas connu le succès espéré. « Il se pourrait qu’il y ait d’autres activités de financement éventuellement, mais rien n’est certain », indique Mme Desgranges. D’ici à ce qu’une décision soit prise, l’APEHD poursuivra ses discussions avec son principal bailleur de fonds.