Une nouvelle tour pour les services d’urgence

SAINT-LÉONARD-D’ASTON. Une deuxième tour de communication sera érigée sur le terrain à l’arrière de l’Hôtel de Ville de Saint-Léonard-d’Aston afin de permettre aux services d’urgence de cette partie de la région de se parler entre eux.

Une infrastructure qui aura environ 90 pieds de hauteurs, soit un peu plus petite que l’antenne relais de Bell qui a été installée au printemps de 2015 pour régler les problèmes d’accès aux ondes cellulaires.

La construction de cette tour, et d’une autre à Saint-Valère, permettra d’améliorer la communication entre les services de sécurité incendie qui desservent les municipalités d’Aston-Jonction, Saint-Célestin (Paroisse), Saint-Léonard-d’Aston, Saint-Samuel, Saint-Valère, Saint-Wenceslas, Sainte-Eulalie et Sainte-Perpétue.

Ceux-ci ne peuvent plus utiliser la tour de communication qui était située sur le garage de Saint-Wenceslas et qui a été démontée. Une solution temporaire doit d’ailleurs être mise sur pied en attendant l’acquisition et la construction des tours dont la mise en service est prévue au cours de l’automne.

On espère d’ailleurs que le projet permette d’améliorer les communications entre les Services de sécurité incendie, alors que l’ancienne antenne de Saint-Wenceslas était critiquée. «Ça arrivait qu’ils ne se comprenaient pas parce que ça « grichait », explique le maire de Saint-Léonard-d’Aston, Jean-Guy Doucet. S’ils ont besoin, les services incendies peuvent se parler sur place. C’est important qu’ils puissent se comprendre pour leur sécurité. S’ils sont sur une explosion, par exemple, ou s’ils ont besoin de renforts.»

Au départ, les municipalités concernées ont voulu se servir de l’antenne au sommet du mont Arthabaska. Le CRTC a toutefois bloqué le projet pour une question de distances en n’autorisant pas la puissance qui aurait été nécessaire.

Puis, des analyses ont permis de constater que le meilleur endroit pour l’installer se trouvait à l’arrière de l’Hôtel de Ville de Saint-Léonard-d’Aston. L’idée de se greffer à l’antenne déjà en place a toutefois été écartée.

«C’est toujours compliqué avec Bell. Ça nous aurait coûté plus cher que d’en construire une autre, explique Jean-Guy Doucet. On pourra aussi mettre le signal au sommet, ce qui nous permettra de couvrir 350 degrés. Tandis que sur la Tour Bell, on aurait été au milieu et il y a une partie qu’on n’aurait pas pu couvrir.»

Les coûts du projet, qui sont évalués à un peu plus 45 200$, seront partagés entre les municipalités desservies. Il sera aussi possible d’obtenir une aide financière provenant du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) pour la mise en commun d’équipements, d’infrastructures et de services ou d’activités en milieu municipal.