Michel Déry, le meurtrier de Mélanie Decamps, arrêté à nouveau
FAITS DIVERS. La Division des disparitions et des dossiers non résolus de la Sûreté du Québec a procédé, le 11 décembre dernier, à l’arrestation de Michel Déry, 61 ans, de Montréal relativement à des infractions de nature sexuelle qui se sont produites dans les années 1970 et 1980. Bien que jugé non coupable pour aliénation mentale, rappelons que Michel Déry, un ancien résident de Saint-Léonard-d’Aston, a tué la petite Mélanie Decamps en août 1983 à Drummondville.
Michel Déry a comparu le 11 décembre par visioconférence pour faire face à des accusations de viol, enlèvement, grossière indécence et séquestration. Il aurait pu faire d’autres victimes durant cette même période pour des infractions similaires.
Rappelons que la parution, en août 2018, d’un article liant Michel Déry à la disparition non résolue de la petite Chantal De Montgaillard le 4 juin 1972 à Saint-Hubert avait déclenché une enquête de la Sûreté du Québec.
Plusieurs victimes autres de Michel Déry ont été identifiées. Ainsi, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
Cet homme, qui a été un temps sous la responsabilité de l’Institut Pinell, aurait pu faire d’autres victimes. Si vous croyez avoir été victime de cette personne, contactez la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.
Michel Déry aurait fait deux autres victimes
Confirmé par le procureur de la Couronne Marc-André Roy, Michel Déry renouera avec la justice pour deux dossiers distincts en lien avec des crimes sexuels. Pour ce faire, il comparaitrait le vendredi 18 décembre à 11h par visioconférence au Palais de Justice de Drummondville.
Dans un premier cas, il est accusé d’avoir agressé une personne mineure entre le 20 juin 1977 et le 15 octobre 1978. On parle de viol et d’attentat à la pudeur. Les crimes se seraient produits dans le district de Trois-Rivières. Pour l’autre dossier, le 27 juin 1983, toujours sur une personne mineure, Michel Déry est accusé d’enlèvement, de séquestration, de grossière indécence et d’agression sexuelle. Dans ce cas, les actes reprochés se sont déroulés dans le district de Drummondville.
Une ordonnance de non-publication empêche d’identifier les deux victimes qui sont toujours vivantes.