Glissement de terrain à Saint-Célestin: un décrochage retarde la reprise des travaux
ÉBOULIS. Les travaux de stabilisation du talus entre la rivière Blanche et une portion de la route 226, à Saint-Célestin, ont été interrompus le 14 mars dernier. C’est qu’un autre petit glissement de terrain est survenu alors qu’on s’affairait à des travaux d’empierrement dans la partie qui s’était affaissée le 22 mai 2017.
Selon des informations qui ont été portées à notre attention, des voisins ont ressenti comme un tremblement de terre au moment du décrochage. Un opérateur a même sauté en bas de sa pelle. «Surtout parce qu’il a eu peur. Sa vie n’était pas menacée. Le décrochage s’est fait à l’autre extrémité du site», indique le directeur régional de la Sécurité civile, Sébastien Doire.
Le chantier a été arrêté pour prendre différentes données sur le sol à cet endroit et sur la suite à donner au chantier. «Les ingénieurs voulaient savoir s’il faut faire la «clé» encore plus loin», explique la directrice générale de la paroisse de Saint-Célestin, Gisèle Plourde.
Le chantier, qui avait repris à la fin février, après pratiquement dix mois d’attente pour les résidents du secteur, était passablement avancé. «Il restait encore une semaine. S’ils décident de rallonger, ça prendra peut-être une semaine de plus», indique la directrice générale.
Aux dernières nouvelles, les ingénieurs prévoyaient que la reprise du chantier se ferait d’ici la fin mars ou le début du mois d’avril.
Par la suite, il restera le pavage de la section du chemin qui a été englouti par l’éboulis. La route sera gravelée pour quelques semaines avant d’être asphaltée lorsque la température le permettra.
Les automobilistes pourront tout de même recommencer à circuler sur cette portion de la route 226. Depuis dix mois, ceux qui empruntent ce secteur doivent faire un détour par le chemin Val Lero.
C’est la Paroisse de Saint-Célestin qui est responsable du chantier de reconstruction du chemin. Elle pourra par la suite compter sur un remboursement de l’ordre de 80% de la part du ministère de la Sécurité publique. Au départ, les travaux étaient évalués à un peu plus de 1,1 million $.
Rappelons que le glissement de terrain du 22 mai dernier avait créé un cratère de 40 mètres de longueur par 55 mètres de largeur et 8 mètres de hauteur.