La ministre de l’Emploi s’arrête à Nicolet

C’est ce mercredi que s’est tenue une rencontre entre la ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, et les conseils régionaux des partenaires du marché du travail des régions touchées par la filière batterie.

Ladite rencontre, qui a lieu dans le cadre de la tournée des régions du Québec de la ministre Champagne Jourdain en matière d’emploi, vise à coordonner les actions et les efforts en ce qui concerne la main-d’œuvre dans le dossier de la filière batterie.

« On a fait une rencontre avec les conseils régionaux des partenaires du marché du travail, qui regroupent plusieurs parties prenantes et qui se déploient dans les différentes régions. Ils nous aiguillent sur les besoins du marché de l’emploi à travailler dans les régions et le développement économique qu’on fait au Québec. C’est une première qu’on assoit quatre conseils régionaux au même endroit pour faire un conseil de consultation et de coordination. On veut s’assurer que dans tout le développement de la filière batterie, on soit en mesure de ne pas avoir d’angles morts et on veut être capable d’adresser tous les enjeux qui vont survenir avec ce beau défi-là, ce beau projet-là », a lancé celle qui est également ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

« Le développement de la filière batterie aura un rayonnement qui va beaucoup plus loin que la Mauricie et on veut s’assurer de travailler en ensemble pour bien répondre aux enjeux et y répondre, notamment au niveau de la main-d’œuvre et des besoins en emplois. On veut aussi que ceux qui sont déjà implantés dans le parc industriel sachent qu’on ne les lâchera pas et qu’on va continuer de les épauler dans cette pénurie de main-d’œuvre. La filière batterie est un projet sur lequel mon collègue Donald (Martel) a travaillé sur les quatre dernières années et les différents acteurs du milieu sont mobilisés et en mode solutions pour que ce projet-là atterrisse sur la meilleure des pistes. »

Pour ce qui est du député Martel, il ne s’en cache pas, la filière batterie sera très importante pour la région. « On avait le parc industriel de disponible depuis près 60 ans et même lorsqu’on était dans l’opposition, je critiquais que les gouvernements ne fassent rien pour le parc. Lorsqu’on est arrivé au pouvoir, monsieur Legault et Pierre Fitzgibbon sont venus le visiter et on a pris conscience que c’était un atout et on l’a mis en vigueur. La filière batterie va être un succès non seulement pour la région, mais pour tout le Québec », a-t-il confié.

« On veut vraiment avoir une coordination de tous les acteurs impliqués pour que les gens disent que c’est au Québec que le développement de la filière batterie est le plus structuré et le plus vert, notamment. Notre objectif, parce qu’on sait comment recycler des batteries, c’est d’en recycler beaucoup pour que tout le développement de la filière batterie devienne circulaire. On veut réussir à mettre des batteries en postes et en venir à tout recycler les pièces après sa durée de vie afin de refaire de nouvelles batteries. »

Rappelons que le développement de la filière batterie prend forme de plus en plus avec les travaux d’infrastructures civils de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) et les projets de rehaussement des infrastructures énergétiques d’Hydro-Québec et d’Énergir. Ces travaux constituent le prérequis pour que Bécancour devienne le centre névralgique du développement de la filière batterie au Québec et puisse accueillir des entreprises appelées à accélérer la transition vers une nouvelle économie.

La SPIPB s’affaire actuellement à réaliser l’ingénierie et la construction de travaux de déviation de cours d’eau et de protection de l’environnement, au prolongement et à l’amélioration de ses voies de desserte, à l’extension de ses réseaux d’égout, aqueduc et eau industrielle, à l’amélioration de son système de traitement des eaux usées, à l’ajout de voies ferroviaires, ainsi qu’à plusieurs autres travaux connexes nécessaires. De leur côté, les projets de rehaussement des infrastructures énergétiques, tant celles d’Hydro-Québec que celles d’Énergir, permettront d’offrir un approvisionnement énergétique qui réponde aux besoins des clients industriels.