Voyage humanitaire à Jean-Nicolet: des anciens témoignent de leur expérience

ÉDUCATION. On parle beaucoup de voyages humanitaires en ce moment à l’école Jean-Nicolet. En plus d’un groupe de 11 élèves qui quitte pour le Guatemala le 11 février 2020, Claudia Bourgeois, l’animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire, a eu la bonne idée de faire témoigner dans les classes sept anciens afin de recruter les futurs participants du stage international qui se déroulera en 2021.

«En tant qu’adulte, on peut parler des aspects techniques du voyage, mais il n’y a rien comme un jeune qui parle à un jeune pour lui faire comprendre ce qu’est réellement un stage humanitaire. Nos anciens sont très volontaires pour revenir à l’école pour faire des témoignages. Ils sont très convaincants», explique Claudia Bourgeois en précisant que bien qu’il y ait que la moitié des groupes de secondaire trois de rencontrés, déjà une soixantaine d’élèves ont signifié leur intérêt à se rendre au Costa Rica en 2021.

 Un enthousiasme qui est en lien avec la passion contagieuse d’Angélie Lemaire. «Je voulais montrer les bonnes choses que cela m’a apportées comme une meilleure connaissance de moi-même et de la diversité dans le monde. C’est une expérience inoubliable», souligne la jeune femme qui est maintenant étudiante au cégep de Trois-Rivières en sciences humaines.

Sandrine Forest a tenu à témoigner du fait qu’elle a appris à se contenter de peu au plan matériel. «La vraie richesse est ailleurs. C’est certain que je vais participer à d’autres stages dans l’avenir. C’est important pour moi d’aider mon prochain», précise-t-elle. Son intérêt pour l’international n’est pas un vain mot. Après l’entrevue à l’auteur de ses lignes, Sandrine Forest s’offrait pour accompagner des élèves de Nicolet lors de futurs stages auprès de Claudia Bourgeois.

De son côté, lors de son intervention auprès des élèves, Vincent Allen a mis l’accent sur l’impact positif que son stage international a eu sur son parcours scolaire. «Moi le matin, ça me motivait d’aller à l’école en sachant que j’avais ma réunion pour l’Équateur ou mon cours d’espagnol. Les fins de semaine, j’avais vraiment hâte quand on avait nos camps. J’appréciais chaque minute et je décrochais de mon travail pour me centrer sur l’apprentissage nécessaire à un stage de cette envergure. J’ai une meilleure conscience du monde qui m’entoure. Tous les gestes que l’on pose ont un impact», conclut celui qui envisage de travailler un jour à l’étranger.