Métaux DMS prend de l’expansion

ÉCONOMIE. Près de six mois après avoir aménagé dans le parc industriel et portuaire de Bécancour, Métaux DMS a de plus en plus de clients et commence à penser à l’exportation.

De l’aveu de son propriétaire, Daniel Ricard, l’entreprise qui était en opération depuis 17 ans était davantage «artisanale» au départ avant de prendre son erre d’aller. En effet, de plus en plus de contrats à mesure que l’entreprise s’est diversifiée et offert davantage de services.

L’entreprise a investi près de 850 000$ pour transférer son entreprise dans un ancien entrepôt de RMI Produits Réfractaires qui était inoccupé depuis quelques années. Les nouveaux espaces ont permis à l’entreprise de se doter d’un espace plus grand. Ceci a fait en sorte qu’elle est devenue plus fonctionnelle de façon à mieux répondre à la demande grandissante.

De nouveaux équipements ont été acquis et d’autres seront ajoutés dans un avenir rapproché. L’équipe, qui était composée de six personnes, est maintenant rendue à treize employés. Un quart de soir a d’ailleurs dû être introduit.

Pour répondre à la demande, d’autres postes en lien avec la soudure et l’usinage de pièces sont ouverts. Les candidats sont invités à postuler dès maintenant au metauxdms@metauxdms.com. Le fait d’avoir déménagé à Bécancour a d’ailleurs facilité le recrutement de main-d’œuvre, raconte le président Daniel Ricard, puisque c’était plus difficile d’attirer les travailleurs à Saint-Wenceslas.

Métaux DMS œuvre principalement dans l’usinage de pièces, le pliage de métaux et le roulage de barres. «On a des contrats pour les balais de rues, les autobus, les camions à ordures, les centres de recyclage de métaux, indique Daniel Ricard. Nous touchons à beaucoup de secteurs. C’est ce qui nous distingue.»

Par ailleurs, un autre bâtiment, qui est situé sur l’avenue Jean-Demers a été acquis dans cette transaction. Le propriétaire estime qu’il pourrait servir à un start-up. Il est d’ailleurs prêt à s’impliquer dans le démarrage d’un éventuel projet.

Un coup sûr

Le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, estime que c’est sur ce genre d’initiative qu’il faudra désormais miser pour diversifier son économie. Une annonce qui s’ajoute à celle faite au cours des dernières semaines chez Go-Élan et au futur complexe équestre de Gentilly.

«À Bécancour, nous sommes habitués à une économie de coup de circuit avec des projets de plus de 100 millions, mais avec quatre coups sûrs, comme celui-ci, on est aussi capable de faire un point, a-t-il illustré. C’est plus long, mais ça nous amène une économie plus solide et plus structurante».

Le projet a d’ailleurs été rendu possible grâce à des partenaires tels que le CLD de Bécancour, la SADC Nicolet-Bécancour, Desjardins et la Ville de Bécancour via son partenariat avec IDE Trois-Rivières.