Un nouveau look pour le Centre des arts populaires de Nicolet

NICOLET. Un vent de fraîcheur a soufflé sur le Centre des arts populaires de Nicolet. Un bleu royal met maintenant en valeur toute la voûte de l’établissement.

C’est l’artiste-peintre nicolétaine Diane Lévesque qui se cache derrière ce projet. On peut l’apercevoir perchée là-haut depuis l’automne 2018. Une équipe de maintenance avait débuté le projet, mais dès son entrée au sein du Conseil d’administration du Centre, Mme Lévesque a repris les rênes. «C’est ma façon de m’impliquer. C’est reposant et dès mon premier coup de pinceau, j’étais fière d’y contribuer. J’aime le patrimoine et les antiquités et je trouve émouvant de revoir une partie de la cathédrale que j’ai connue quand j’étais enfant», lance d’entrée de jeu Mme Lévesque.

Rappelons qu’au glissement de terrain de 1955, la cathédrale, qui était directement dans la zone de l’éboulis, est restée intacte. «C’était Mgr Albertus Martin qui devait prendre la décision si on la gardait ou non. Il a eu l’idée de génie de conserver la voûte pour la cathédrale temporaire, qui était le Centre catholique (maintenant Centre des arts populaires) pour lui donner un petit quelque chose, explique Bernard Brochu, le directeur général. Il faut dire que la cathédrale n’avait que 45 ans; c’était une petite jeunesse!»

L’artiste Diane Lévesque en plein travail.

Étant propriétaire du bâtiment qui n’est pas classé comme bien patrimonial, l’équipe n’a rencontré aucune contrainte pour débuter ce projet de peinture. «Mon travail en tant directeur est de faire en sorte que le Centre des arts populaires soit le plus utilisé. Plus il est beau, plus les gens ont envie de l’utiliser. Le bleu pâle antérieur ne mettait pas en valeur le travail de la voûte. Je crois maintenant que le concepteur aurait été bien content.»

D’ailleurs, plusieurs autres églises ont été repeintes, explique l’artiste-peintre. « Par exemple, la Basilique de Montréal, après cinq ans d’existence, a été complètement repeinte. Même chose pour le Salon bleu de l’Assemblée nationale.»

«On s’est donc dit « Si ces bâtiments reconnus nationalement peuvent changer de couleur, pourquoi pas nous? »», enchaîne M. Brochu.

C’est un bleu royal, le même que celui de la Sainte-Chapelle de Paris, qui orne maintenant le plafond. Une couleur qui cadre bien avec les activités médiévales bien présentes dans la programmation du Centre des arts.

Le plafond du Centre des arts populaires avant les travaux.

Le projet qui ne manque qu’une dernière couche de peinture devrait être terminé d’ici le printemps 2020 et n’a coûté que quelques gallons de peinture. On pense ici à moins de 1000 $ d’investissement.

Le projet, qui tire à sa fin, n’a coûté que quelques gallons de peinture. On pense ici à moins de 1000$ d’investissement.