Les écoles de danse ont hâte de retrouver leurs élèves

COVID-19. Les secteurs en déconfinement se succèdent, mais le monde de la danse reste encore hors de la piste. Que ce soit chez Ovation Danse ou Invivo, on aimerait bien pouvoir recommencer à enseigner la danse aux nombreux élèves qui veulent renouer avec leur passion.

«Tout d’abord, au début de la pandémie, nous avons vécu beaucoup de stress par rapport aux projets qui arrivaient dans les prochains mois, comme les compétitions de danse et les spectacles. La situation évoluait rapidement et tout était incertain. Une fois les annonces du gouvernement faites, nous étions attristés que nos projets soient arrêtés de manière définitive. Pour nous, les compétitions, les répétitions pour les spectacles et les spectacles sont des moments magiques et les buts ultimes convoités par les enseignants, mais aussi par les danseurs et leurs familles. Nous devions, en quelque sorte, faire un deuil par rapport aux projets et aux réalisations qui arrivaient à grands pas», confient Isadora Bolduc et Marie-Ève Courchesne, les deux associées d’Ovation Danse.

Une situation qui a amené les deux femmes d’affaires de Nicolet à joindre le Réseau d’enseignement de la danse (RED),  un organisme dédié à l’accompagnement, à la représentation et à la formation continue pour les écoles de danse de loisir du Québec. Une association dans laquelle Mireille Baril, d’Invivo, est également active.

«J’ai fait partie des discussions avec le Regroupement québécois de la danse. Le RED était présent. Au cégep de Drummondville, on s’est battu pour ne pas enseigner web en septembre. Nous avons eu la confirmation que nous pourrons être en studio», révèle Mireille Baril qui n’a cependant toujours pas le «go» des autorités gouvernementales sur le retour des cours de danse en présentiel qu’elle donne habituellement à Saint-Léonard-d’Aston et à Bécancour.

Car, bien que les écoles de danse aient pris un virage obligatoire vers l’enseignement en ligne, l’énergie apportée par un cours en personne avec les autres danseurs et l’enseignant manque beaucoup.

«Étant quelque peu oubliés dans toute cette pandémie, nous espérons que le gouvernement se rendra compte que la danse peut se pratiquer facilement avec les consignes actuelles. Nous sommes très confiantes que nous pourrons reprendre les cours en septembre «quasi» normalement, mais probablement avec de plus petits groupes. Nous avions déjà une limite de 15 élèves par cours pour que le tout reste agréable à enseigner et que l’enseignement soit personnalisé. Donc, à ce niveau-là, il n’y aura pas beaucoup de changements à apporter», soulignent les propriétaires d’Ovation Danse qui ont bien hâte de retrouver leurs élèves.