Kiuna chante pour le fleuve et la Fondation Cowboys Fringants

ODANAK. Après le succès de l’album Nos Forêts Chantées, la Fondation Cowboys Fringants a mis sur pied un tout nouveau projet pédagogique de création artistique et de sensibilisation aux enjeux concernant le fleuve Saint-Laurent. L’institut Kiuna d’Odanak y a collaboré.

Il fait partie des dix écoles québécoises choisies pour participer à la création d’un album s’inspirant du fleuve Saint-Laurent, au profit de la recherche sur les bélugas. Celui-ci a été pensé par un parolier et un collectif de dix artistes. Les jeunes des établissements participants leur a prêté main forte en partageant avec eux leur vision du fleuve.
Ainsi, au cours des derniers mois, 156 élèves de plusieurs régions du Québec ont reçu la visite de l’auteur Jonathan Harnois. Trois rencontres avec chaque groupe ont permis à ce dernier de découvrir la relation que ces jeunes entretiennent avec le fleuve. Ce fut également l’occasion pour lui de les inclure dans une réflexion et de les inviter à apprivoiser leur créativité par l’écriture.

S’inspirant de ce contact approfondi, l’auteur a écrit les textes de l’album, lesquels ont ensuite été mis en musique et interprétés par dix artistes reconnus: Alex Nevsky, Patrice Michaud, Marie-Pierre Arthur, Maude Audet, Antoine Corriveau, Elisapie, Salomé Leclerc, Jérôme Minière, Galaxie et Saratoga. La réalisation de l’album a été confiée à Sébastien Blais-Montpetit et Simon Landry.
De plus, grâce à des ateliers éducatifs et de sensibilisation menés par l’équipe de la Fondation David Suzuki, les élèves ont eu la chance d’approfondir leur compréhension des enjeux liés au fleuve.

Le lancement de l’album a lieu ce vendredi, 31 mai, à 13h30 au Jardin botanique de Montréal.

 

La collaboration de l’Institution Kiuna

Avec l’aide du parolier Jonathan Harnois, les élèves de l’Institution Kiuna ont écrit la chanson Mémoire pour Elisapie.

« Il y a une énergie redoutable dans cette pièce en l’honneur de Magtogoek, le fleuve aux grandes eaux. Accords majeurs, ondoyantes pulsations, poésie du texte; ici tout conspire pour mettre en valeur une profonde prise de parole autochtone. »