Un jardin public pour les jeunes de Bécancour

BÉCANCOUR. Dans le but d’élargir son offre de services aux jeunes adultes de 18 à 30 ans, Gentilly Transit Jeunesse (GTJ) proposera dès cet été un jardin public sur son terrain.

Concombres, tomates, oignons, poivrons, haricots jaunes, laitue, carottes, fines herbes (ciboulette, persil, menthe) et peut-être même quelques fruits comme des fraises, des framboises ou des bleuets pourront être récoltés directement sur le terrain de GTJ, à Bécancour. Le jardin, à sa première année, devrait être constitué de deux bacs en hauteur, d’une dimension de 4 par 8 pieds.

Dès la fin de l’été 2021, les besoins pourront être réévalués. Selon Savannah Guérin, coordonnatrice de GTJ, l’espace est amplement suffisant si l’organisme prenait la décision d’agrandir le jardin pour l’été suivant.

Gentilly Transit Jeunesse est un centre de coordination et de services pour adolescents et jeunes adultes. Sa clientèle est âgée de 12 à 30 ans et est subdivisée est deux volets, soit le volet jeunesse et le volet adulte. Cependant, c’est le volet jeunesse qui est le plus actif. C’est d’ailleurs dans l’objectif de développer davantage le volet adulte que l’idée du jardin collectif a été mise de l’avant.

«On a comme objectif d’offrir des services qui répondent aux besoins de la population de jeunes adultes. On avait déjà comme plan de réaménager la cour arrière de l’organisme en un espace de vie intéressant pour les membres et inciter de nouveaux membres adultes à venir à nos activités», explique Mme Guérin.

En plus d’offrir ses récoltes pour les cuisines de la maison des jeunes de GTJ ainsi qu’à tous les membres et non-membres qui souhaiteraient s’en approvisionner, le jardin public sera créé en partenariat avec l’école primaire Oasis de Sainte-Françoise qui offrira des plants en provenance de leur serre.

En plus d’encourager les jeunes dans leur projet de serre, Mme Guérin mentionne que cela facilitera grandement son projet à sa première année qu’elle considère comme un essai. Pour les années suivantes, la coordonnatrice souhaite que GTJ produise ses propres semis.

GTJ recevra du financement de la Corporation de développement communautaire (CDC) de la MRC de Bécancour dans le cadre d’un projet de sécurité alimentaire. Le jardin public sera donc financé pour les trois prochaines années, mais la coordonnatrice souhaite cependant que celui-ci perdure dans le temps. GTJ recevra 1000$ pour l’an 1, puis 200$ par année pour les ans 2 et 3. «L’argent servira à défrayer les coûts pour les bacs, la terre, l’engrais et le matériel de jardinage», précise Mme Guérin.