Tisser pour socialiser

FORTIERVILLE. Au sous-sol de l’église de Saint-Philomène de Fortierville, Marie Tremblay, la présidente des Fermières, tisse. Elle n’est pas la seule. Malgré l’aspect traditionnel que l’on pourrait y trouver, c’est un lien de rencontre populaire pour les moins jeunes et les jeunes.

«On est environ une quarantaine à utiliser les métiers à tisser. On rit beaucoup et on relaxe. Maintenant, on a quatre participantes qui ont entre 25 et 40 ans. On a fait beaucoup de publicité et on leur a donné des cours de couture», souligne Marie Tremblay pour qui la passion a débuté il y a cinq ans.

«Je suis tombée amoureuse du métier à tisser. La première année, j’ai fait neuf couvertes. Tous mes enfants et mes petits-enfants en ont. Ça va rester. C’est nos traditions. Avant, j’avais des couvertes chez moi sans me poser de question. Là, je me rends compte de l’ouvrage que cela demande et de la satisfaction que cela apporte. C’est fantastique», révèle la sympathique femme.

Modernité oblige, notons que l’on peut apprendre sur le sujet sur la page Facebook suivante : https://www.facebook.com/cercledefermieresfortierville/