Sainte-Monique dressera le carnet de santé de son église

SAINTE-MONIQUE. Alors qu’elle réfléchit activement à l’avenir de son église, Sainte-Monique vient de recevoir une somme de l’enveloppe du Fonds de développement des territoires (FDT) afin de dresser le «carnet de santé» de l’immeuble.

L’opération vise à vérifier l’état du bâtiment et s’assurer qu’il n’y ait pas de vices ou d’autres réparations importantes avant de penser à réaliser un projet à l’intérieur de l’église. Celle-ci est d’ailleurs en plein cœur du village qui suit actuellement une démarche de revitalisation, de concert avec la MRC de Nicolet-Yamaska.

Bien que ce genre d’opération ne soit pas systématiquement accepté aux critères du FDT, la MRC l’a jugé éligible étant donné qu’il n’y a plus de commerces de proximité à Sainte-Monique et qu’à peu près tous les axes de développement sont envisagés à ce moment-ci.

La Municipalité de Sainte-Monique puisera ainsi un montant de 11 025$ à l’enveloppe de 48 635$ qui lui est réservée afin de mener des projets locaux. Cette somme permettra de défrayer 70% du coût total du projet s’élevant à 15 750$.

L’église en pierre conçue par l’architecte Louis Caron, qui avait été construite de 1890 à 1892, est considérée comme ayant une valeur moyenne selon l’Inventaire des lieux de culte du Québec.

À proximité, elle obtient la même cote (D) que les églises de La Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie et de Sainte-Perpétue. Ce qui est toutefois inférieur à celles de Saint-Célestin et de Saint-Antoine-de-Padoue (Baie-du-Febvre) qui ont une valeur patrimoniale supérieure (C).