Le Festival du blé d’Inde voit grand une marche à la fois
SAINT-CÉLESTIN. Avec une édition 2019 couronnée de succès et à l’aube du 20eanniversaire, l’équipe du Festival du blé d’Inde de Saint-Célestin regarde vers le futur.
«C’est certain qu’on a pour objectif de grandir année après année sans aller trop vite. On ne veut pas bruler nos bénévoles. On travaille aussi sur des grosses commandites des sociétés d’État, mais on n’a pas eu de réponses positives à ce jour. On continue d’espérer», précise Danny Bourque, le président du comité organisateur.
Le maire du village de Saint-Célestin constate lui aussi l’ampleur que le Festival a prise depuis 19 ans. «Il est très attractif. On est sur une belle lancée. Il y a de plus en plus de gens de l’extérieur. Les bénévoles travaillent très fort. Le comité des loisirs monte une marche à la fois et c’est très bien comme ça. Ils prennent le temps de mesurer l’ampleur des activités. Aussi, pour attirer plus de monde, il faut plus d’investissements. On est à l’écoute de leur demande. Par exemple, depuis deux ans, les deux municipalités de Saint-Célestin contribuent pour rendre l’entrée gratuite le vendredi. Ça attire les familles. On verra pour le futur», précise Raymond Noël.
La prudence est la même chez Olivier Lemire qui est à la fois responsable des communications du Festival et conseiller municipal. «Cette année, on avait Émile Bilodeau, un artiste reconnu à travers le Québec. Mais on ne veut pas sauter d’étapes. Il faut rappeler qu’on n’a pas d’employés au Festival, on fonctionne seulement avec des bénévoles. Mais il reste que l’on a un site qui nous permet de voir grand avec, par exemple, l’ajout d’une scène extérieure. La clé, ça demeure le financement», conclut-il.