Denis Hamelin: l’homme-lumière

PORTRAIT. Lorsqu’il a commencé à faire de l’éclairage de scène, il y a une dizaine d’années, Denis Hamelin admet qu’il ne connaissait rien en la matière.

«J’ai appris sur le tas, avec d’autres personnes déjà en place. De fil en aiguille, je me suis perfectionné et renseigné de façon autodidacte. C’est le Carnaval de Gentilly qui m’a permis de me dépasser. J’ai pu m’amuser lors des spectacles à grand déploiement.»

Aujourd’hui, il est appelé à enseigner à la relève bécancouroise. Déjà, il a commencé à montrer à des jeunes comment utiliser l’équipement nouvellement acquis par le Carnaval de Gentilly, le Rendez-vous Ô fleuve et Quai en fête. «Je donne au suivant», sourit-il.

Mais attention: si être éclairagiste est une partie de plaisir, apprendre à le devenir l’est parfois un peu moins. «À première vue, ça peut sembler facile, mais ça se travaille», prévient le bénévole.

Toutefois, la technologie acquise par les trois événements est relativement simple pour faciliter l’apprentissage des jeunes. «On a opté pour un ordinateur et un logiciel assez facile à comprendre. Il existe des consoles beaucoup plus performantes, mais pour nos besoins, ce n’était pas nécessaire. On souhaitait plutôt investir davantage dans les appareils d’éclairage; on verra plus tard si nos besoins, en matière de console, changeront.»

Le nouvel équipement viendra bonifier celui déjà en place, notamment celui de la salle Yvon-Guimond de Gentilly, qui commence à prendre de l’âge. «Notre salle a 25 ans. Or, c’est le même équipement qu’au début et il avait été acheté usagé. De plus en plus, il y a des appareils que je ne peux plus utiliser, car il n’existe plus de pièces pour les réparer. Le nouvel équipement viendra changer tout ça. On pourra faire encore mieux!», conclut-il, sourire en coin.