David Esteban Arias: venu ici pour le travail

PARISVILLE. Interviewé au moment où il revenait de son travail de soudeur chez Camille Castonguay, David Esteban Arias prend les bouchées doubles.

À peine arrivé à Parisville, il s’y est acheté sa première maison à vie. Père d’un fils de sept ans dont il s’occupe seul pour le moment, l’homme de 28 printemps est en processus de parrainage pour que sa conjointe vienne le rejoindre. Travailler ce n’est pas trop dur pour le Colombien et ce qu’il récolte, David Esteban Arias, ne l’a pas volé.

« C’est pour le travail que je suis venu ici. J’étais soudeur dans mon pays en Colombie. J’aime beaucoup ça depuis que je suis jeune. Je m’entends bien avec mes collègues de Soudure Camille Castonguay. Tout le monde est gentil », rapporte celui qui a déployé de beaux efforts à apprendre la langue officielle de sa terre d’accueil.

« Je me suis mis au français quand je suis arrivé. Au début c’était difficile. En côtoyant des gens, ça m’aide à mieux comprendre», explique le père de Juan Sebastian. « Mon fils va entrer à l’école le Phare de Deschaillons cette année. Il parle mieux français que moi », constate avec fierté l’homme de 28 ans qui se remplit les oreilles de chansons québécoises à la radio lors de longues ballades en automobile.

Bien qu’aimant l’action, il est un adepte de planche à roulette, ce que David apprécie le plus du Québec, c’est sa tranquillité. « Dans mon pays, en Colombie, je ne pouvais pas sortir le soir. J’avais peur d’être volé, d’être attaqué. Surtout dans les grosses villes, il y avait de la violence », explique cet exemple d’une intégration réussie à la vie de la MRC Bécancour.