Avoir peur… en confiance et en sécurité!

CHRONIQUE. Vendredi 9 août 8h45, ligne des puits du Grand prix de Trois-Rivières, j’ai mon casque. On me dit que je dois enfiler une combinaison de course. Premier défi relevé, il y a du 3 XL… Ouf!

Le deuxième ne sera pas une sinécure: réussir à entrer dans la voiture de mon concitoyen de Saint-Léonard-d’Aston, Marc-Antoine Camirand. Ça n’a pas de porte, une automobile de course! Je dois vraiment perdre du poids. Re-ouf!

Casque enfilé, ceinture attachée, Marc-Antoine me dit :

– «Heureux de t’avoir connu mon Steph!»

– «Comique», je me dis dans ma tête bien serrée dans un casque, gracieuseté de Yanick Paré.

Première impression de l’habitacle, ce n’est vraiment pas pour les gros, la course automobile! Il faut ce qu’il faut. Ti-Marc démarre le moteur. Le bruit, WOW! Toutes les parties de la voiture vibrent. Et cette odeur si caractéristique de l’essence utilisée lors des courses. L’effet est décuplé que de la sentir à partir des estrades.

9h00, le signaleur donne le go. L’accélération est impressionnante sur la bien nommée avenue Gilles-Villeneuve. Premier virage, mes jambes et mes bras se tendent et je colle à mon siège. Nous allons faire symbiose à partir de ce moment-là. Tranquillement, mais sûrement, mon déjeuner a des envies de refaire surface. Heureusement, ça passe. La sueur perle sur mon front et dans mon dos. Il fait chaud sur un circuit routier. Je jette un regard sur Marc-Antoine Camirand au volant. Il est calme comme un conducteur du dimanche. Impressionnant.

Accélération, décélération en alternance. 9h et quelques… Quatre tours plus tard. Bien honnêtement, je n’en aurais pas pris un de plus car mon idée était déjà faite: respect à toi, Marc-Antoine Camirand, tu as réussi l’exploit, un autre, à me faire peur… en confiance et en sécurité!