Usine d’assainissement: Sainte-Monique a encore des devoirs à faire
SAINTE-MONIQUE. Il y a déjà bon nombre d’années que traîne le dossier de construction d’une usine d’assainissement des eaux usées à Sainte-Monique. Remanié à quelques reprises au fil des ans, le projet continue de figurer dans les priorités de l’administration municipale.
Sans cette usine, impossible de penser à du développement domiciliaire. Pour obtenir le feu vert de Québec, des ajustements doivent être apportés à l’ensemble du réseau d’égouts. «Le problème qu’on a, c’est que le pluvial est avec le sanitaire. Il faut essayer de réduire la quantité d’eau de pluie qui rentre pour rien dans nos égouts sanitaires. C’est ce que nous demande le gouvernement», explique la mairesse Denise Gendron.
La bonne nouvelle, c’est que la municipalité de Sainte-Monique vient d’obtenir une subvention qui lui permettra de rénover 2662 mètres de conduites d’eau potable et d’eau usée; un projet de 3,1 M$ qui répondait aux critères du Fonds pour l’infrastructure municipale d’eau (FIMEAU) de Québec et à ceux du volet «Infrastructures vertes» du plan fédéral <@Ri>Investir dans le Canada<@$p>. «Il n’y avait jamais eu d’acceptation pour un projet d’égout auparavant. Cette fois-ci, on l’a eue», se réjouit la mairesse, précisant qu’il ne manque qu’un papier officiel avant que les travaux puissent aller de l’avant.
Une fois ceux-ci terminés, la municipalité pourra embaucher des ingénieurs pour trouver la solution la plus économique pour l’assainissement de ses eaux usées. «Est-ce que ce sera des lagunes? Des biofiltres? On verra. Il faut attendre que les égouts soient terminés avant», mentionne Mme Gendron.
Comme la municipalité a déjà obtenu l’assentiment nécessaire pour ces études, le dossier devrait cheminer assez rapidement lorsqu’il se mettra en branle.
Partenariat avec Sainte-Perpétue?
En parallèle, Sainte-Monique continue d’explorer d’autres pistes de solutions pour régler son problème d’assainissement des eaux usées. Parmi elles figure une éventuelle utilisation des lagunes de Sainte-Perpétue.
À la mi-octobre, elle assistait à une présentation de la firme Stantec concernant cette avenue en compagnie des municipalités de Grand-Saint-Esprit, Saint-Léonard-d’Aston, La Visitation et Sainte-Perpétue.
«Suite au départ de l’abattoir, il y a une surcapacité de traitement des eaux usées à Sainte-Perpétue, résume la mairesse Gendron. On s’est donc réuni, les cinq municipalités, pour regarder si on pouvait utiliser ça. Mais c’est à l’état d’étude; on n’a pas encore les conclusions.»