Une mini-scène permanente au Parc Marguerite d’Youville
NICOLET. Une mini-scène extérieure verra le jour d’ici l’été 2020, dans le Parc Marguerite d’Youville. Amélia St-Louis a proposé ce projet dans le cadre du budget participatif de la Ville de Nicolet pour le volet jeunesse. Une réalisation évaluée à 9 800$.
C’est en assistant à une soirée de Secondaire en spectacle que lui est venue cette idée de scène extérieure. «J’ai vu des jeunes très artistiques, qui aiment performer sur scène, et je voulais donner l’occasion de pouvoir organiser des soirées comme celle-là, mais de façon plus spontanée, moins encadrée», lance d’entrée de jeu, Amélia St-Louis.
Cette jeune étudiante, qui fait partie de la chorale de son école, trouve important de permettre aux jeunes de se faire entendre. «C’est quelque chose qui me tient réellement à coeur. On veut mettre de l’avant les arts de la scène. Je rencontre souvent des jeunes qui souhaitent en faire leur métier, alors pourquoi pas.»
C’est derrière le bureau d’information touristique, tout près de l’arbre massif du parc, que se trouvera la scène. Les travaux devraient débuter d’ici le printemps 2020. La jeune étudiante souhaite trouver un moyen d’offrir des places assises. Pour l’instant, la question demeure.
On y verrait un mélange de prestations musicales et dansantes. Amélia souhaiterait inaugurer la mini-scène en organisant une soirée de talents, où plusieurs pourraient performer sur scène tout en invitant leurs proches.
La Ville, quant à elle, s’en servira lors d’événements spéciaux. «Par exemple, on pense à la Fête de la pêche et au Vide-Grenier. Ce sera un bel ajout à notre offre culturelle», mentionne le conseiller en communications de la Ville de Nicolet, Sébastien Turgeon.
Un seul projet pour le volet jeunesse
Pour présenter un projet de cette envergure, beaucoup de démarches doivent être prises en compte: «La mini-scène est la seule idée qui rencontrait tous les critères d’évaluation et qui a finalement été retenue et élue par acclamation», poursuit M. Turgeon.
Amélia s’est vu essuyer plusieurs refus avant de trouver l’entrepreneur qui allait réaliser son projet. «Je me suis souvent fait refuser de l’aide des entrepreneurs, puisque c’est un projet qui, au début, était incertain, mais nous avons pu trouver quelqu’un qui s’en chargera. En ayant notre contracteur, nous avons pu avoir un croquis, les évaluations et les matériaux à utiliser. On a finalement pu clore le dossier et présenter notre projet.»