Une « croissance contrôlée des dépenses  » à la MRC de Nicolet-Yamaska

NICOLET. C’est un budget équilibré, « répondant à l’engagement d’une croissance contrôlée des dépenses », que la MRC de Nicolet-Yamaska a proposé pour l’année 2022. Il s’élève à près de 6,2 M$ et demande une augmentation moyenne des quotes-parts des municipalités de 1,47%.

Le directeur général de la MRC, Michel Côté, rappelle que le budget 2022 vise, d’une part, à soutenir les projets déjà en cours et les mandats réguliers de la MRC. D’autre part, il vise à appuyer la mise en œuvre des orientations comprises dans la planification stratégique de la MRC et à planifier les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à cette fin.

Cette planification stratégique adoptée en 2020 comporte quatre grandes orientations: la transition socio-écologique du territoire; la transition numérique des entreprises et des municipalités; la transition collaborative des organisations; et l’attraction de la main-d’œuvre.

« La crise sociosanitaire qui nous affecte depuis mars 2020 aura suscité de nouvelles préoccupations, accentué certains enjeux et fait ressortir de nouvelles tendances qui confirment la pertinence de nos orientations stratégiques, souligne M. Côté. Plusieurs planifications sectorielles et différents diagnostics réalisés en 2021 viendront éclairer nos réflexions sur les choix à effectuer en fonction des priorités établies. »

Faits saillants

Le budget 2022 établit une répartition des sommes résiduelles provenant du Fonds régions et ruralité, qui succède au Fonds de développement des territoires. « Ces sommes sont affectées au soutien aux entreprises et à la mise en œuvre de projets qui découleront des priorités de développement définies par le Conseil des maires », précise M. Côté.

Aussi, il contient quatre appropriations de surplus, pour un total de 180 277$ dans le fonds des surplus non affectés. L’état anticipé des surplus non affectés s’élèvera donc à environ 217 000$ au 31 décembre 2022. « Ces appropriations s’avèrent nécessaires pour contrôler la croissance des quotes-parts des municipalités, sans financer de dépenses récurrentes et en préservant une marge de manœuvre financière suffisante pour parer aux imprévus. »

Enfin, le conseil des maires a procédé à différentes demandes de subventions en 2021 afin d’obtenir un financement complémentaire pour la réalisation de certains projets prévus au présent budget, rappelle M. Côté. L’obtention de certaines de ces subventions, jumelées à certaines confirmations de coûts à recevoir, pourrait réduire l’appropriation des surplus non affectés prévus au présent budget.