Un répit de six mois pour les remboursements des dettes d’études

CORONAVIRUS. Afin de faciliter la vie des personnes qui doivent acquitter une dette d’études et qui sont touchées par la situation exceptionnelle provoquée par la COVID-19, le gouvernement du Québec reporte le remboursement de la dette auprès de l’Aide financière aux études. Les démarches sont en cours pour que cette mesure, dont le financement est estimé à près de 48 M$, entre en vigueur dès le 1er avril prochain.

«Nous savons que les personnes qui terminent leurs études ou entament une carrière sont dans une période de transition financière, et c’est pourquoi nous sommes fiers de mettre en place cette mesure exceptionnelle. Notre gouvernement agit rapidement pour soutenir les personnes concernées et va continuer à veiller sur elles en tenant compte de l’évolution de la situation», précise Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Au cours de cette période exceptionnelle de six mois, aucun versement ne sera à effectuer et aucun intérêt ne sera cumulé ou ajouté à la dette d’études.

Les personnes en situation de remboursement d’une dette d’études n’ont aucune démarche à faire ni aucune justification à fournir pour profiter de cette mesure d’exception, puisqu’elle s’appliquera automatiquement à toute la population ayant une dette auprès de l’Aide financière aux études.

Au terme de cette période, les personnes qui doivent rembourser une dette d’études devront effectuer leurs versements selon les modalités en vigueur avant l’interruption. Elles pourront alors toujours compter sur les mesures d’assouplissement déjà offertes par l’Aide financière aux études, telles que le Programme de remboursement différé.