Un balado pour démystifier la filière batterie
BÉCANCOUR. La Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) vient tout juste de lancer deux nouveaux épisodes balado de sa série « Bécancour, Raconte-moi l’énergie d’ici » afin de répondre aux questions que tout le monde se pose sur la filière batterie.
Ces cinquième et sixième épisodes, avec Donald Olivier, PDG de la SPIPB, et Karim Zaghib, professeur à l’Université Concordia, tentent de démystifier la technologie de la batterie et de brosser un portrait clair du futur de cette filière et de son déploiement, en majeure partie à Bécancour.
Karim Zaghib était l’invité de choix pour ce genre de discussion, lui qui est spécialiste de la technologie lithium-ion. Il est dans le domaine depuis près de 40 ans. Il a travaillé chez Hydro-Québec et a assisté Investissement Québec dans les démarches à l’international pour attirer les entreprises à Bécancour.
« Non seulement c’est un spécialiste de la batterie, mais c’est quelqu’un qui est capable d’avoir une vue d’ensemble et une grande compréhension de la situation actuelle. C’est la référence, indique Donald Olivier. On était très heureux qu’il accepte de se prêter au jeu et de participer au balado! »
« On souhaitait offrir aux citoyens une possibilité d’entendre parler de la batterie par un spécialiste, et non un dirigeant d’une société d’État ou un ministre, révèle le PDG. Karim n’a pas d’intérêt financier dans la filière batterie, mais il croit à l’approche de la transition énergétique et à l’électrification des transports. »
« J’étais certain qu’il serait capable de vulgariser tout ça et je trouvais que c’était quelqu’un de crédible pour répondre à ce type de questions que la plupart des gens ont », ajoute M. Olivier. Le PDG est quant à lui présent dans le balado afin de créer le pont entre la technologie de la batterie et ce qui se passe en ce moment dans le parc industriel de Bécancour, et rendre concrets les propos de M. Zaghib.
Donald Olivier rappelle qu’Hydro-Québec possède environ 900 brevets sur les technologies de la batterie, mais que ce sont les autres pays qui en ont tiré profit. « Au-delà des brevets, il faut amener des gens qui vont industrialiser les procédés et qui vont faire évoluer la technologie, ajoute le PDG. Quand les Québécois pensent qu’on ne connaît pas ça, les batteries, eh bien ce n’est pas tout à fait vrai! On connaît ça par toute la recherche qu’on a faite, mais ce qu’on ne connaît pas, parce qu’on ne l’a pas fait encore avant aujourd’hui, c’est son industrialisation. On est en train de développer notre expérience, notre expertise. »
« On souhaiterait que la plupart des voitures puissent avoir une composante, un matériau de batterie qui viendrait d’ici, de Bécancour. C’est une ambition qui est quand même réaliste », conclut Donald Olivier.
Il est possible d’écouter ces deux nouveaux épisodes, ainsi que les quatre premiers, parus en 2024, sur le site web de la SPIPB: https://www.fbbecancour.com/fr/balado