Sainte-Perpétue agit pour ses jeunes
SAINTE-PERPÉTUE. La municipalité de Sainte-Perpétue a décidé d’investir pour sa jeunesse. Cet automne, elle procédera à la rénovation du parc situé à côté du centre des sports et loisirs.
«On va repeindre certains modules et en ajouter de nouveaux», indique la directrice générale de la municipalité, Mireille Dionne, qui précise toutefois que l’ensemble du projet reste encore à définir. «On veut voir quels sont les besoins des personnes qui utilisent ce parc et ce qu’elles aimeraient avoir avant de procéder.»
Ce parc est le seul de la municipalité, outre celui situé à l’école, qui a été amélioré il y a deux ans pour un montant de 120 000$, rappelle le maire Guy Dupuis. «Les garderies ne peuvent pas l’utiliser le jour puisqu’il sert aux jeunes de l’école. Elles fréquentent donc beaucoup celui des loisirs, d’où l’importance de les consulter pour s’assurer qu’elles aient un parc non seulement sécuritaire, mais aussi à leur goût.»
«On ne pourra peut-être pas répondre à toutes les exigences, ajoute-t-il prudemment, mais on dira oui à celles qui respecteront le budget de 25 000$ qu’on allouera au projet.»
Les ados trouvent leur compte
En ce qui concerne les ados, ils ne sont pas laissés-pour-compte. Depuis l’automne, le centre des sports et loisirs les accueille un jeudi sur deux, de 18h à 22h.
«Ils y font diverses activités: écouter un film, jouer à des jeux, jaser… Il y a aussi une table de hockey sur air», raconte Mireille Dionne.
Cette initiative de parents, financée par le comité des bars du Festival du cochon (pourboires), vient en quelque sorte palier au fait qu’il n’y ait pas de Maison de jeunes dans la municipalité. «C’est un début, se réjouit Mme Dionne, ajoutant qu’il s’agit encore d’un projet-pilote. Les jeunes répondent bien. Il y a du monde.»
D’autres projets pour bonifier les loisirs seraient aussi sur la table, laisse entendre le maire Dupuis. «C’est principalement le comité du festival qui pilote le tout, précise-t-il. Il a de bonnes idées, alors on le laisse aller! C’est un organisme indépendant, mais on travaille tout de même beaucoup en partenariat.»