Sainte-Gertrude passe en mode «revitalisation»
BÉCANCOUR. Le secteur de Sainte-Gertrude, à Bécancour, passe en mode «revitalisation». Une rencontre citoyenne tenue le 24 octobre dernier a permis de cibler trois axes prioritaires pour assurer le développement du secteur.
Le développement économique, la pérennité de l’école et le développement résidentiel ont été retenus parmi sept propositions présentées à la quarantaine de personnes présentes. Au terme du vote, des comités pour chacune de ces priorités ont été formés. Des citoyens et des représentants de la ville (un élu et un permanent) y siégeront. Ils auront comme mandat de déployer des actions concrètes pour atteindre chaque cible d’ici avril 2020.
C’est le maire Jean-Guy Dubois qui animait la rencontre, à laquelle participaient également divers intervenants de la ville et une représentante de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC). Le conseiller municipal du secteur, Raymond St-Onge, s’est dit satisfait de cette rencontre qui devrait permettre de donner un nouveau souffle à Sainte-Gertrude, aux prises avec une décroissance démographique depuis quelques années.
«Le maire a très bien géré les choses. C’était attendu depuis longtemps, mais il y avait toujours des embûches, confie-t-il. Les gens ont pu poser leurs questions, échanger et voter.»
«Il faut que les gens s’impliquent»
– Raymond St-Onge
Le conseiller était heureux de constater que plusieurs citoyens étaient intéressés à faire partie d’un comité: «Il faut que les gens s’impliquent. Comme le maire l’a mentionné ce soir-là, nous, à la Ville, on n’est pas en avant ou en arrière [des porteurs de projets]; on est à leurs côtés. On est là pour leur faciliter la tâche. On va guider les citoyens, notamment en ce qui concerne le financement des projets mis de l’avant.»
La réflexion est déjà entamée
En ce qui concerne l’axe de développement économique, on sait déjà que l’ancienne usine de Shermag, fermée il y a une vingtaine d’années, sera au cœur des discussions. «Le bâtiment est à vendre depuis longtemps. Le terrain est zoné industriel mais il est situé tout près d’un secteur résidentiel. On doit penser les choses en conséquence», mentionne M. St-Onge.
II précise d’ailleurs que malgré les apparences, la Ville travaille activement sur ce dossier depuis au moins cinq ans. «On a fait affaires avec différents agents. Deux usines auraient peut-être voulu s’établir là, mais ça ne cadrait pas. Aujourd’hui, il n’y a rien, mais on travaille intensément à trouver quelque chose qui sera gagnant pour tout le monde demain.»
Quant à lui, le comité qui se penchera sur la pérennité de l’école réfléchira notamment à une façon de lui donner une «plus-value»: «Une école, c’est la photo d’une municipalité. Avant de s’installer quelque part, les familles regardent comment se comporte cette institution», fait remarquer M. St-Onge, qui ajoute que la Commission scolaire sera vraisemblablement impliquée dans ce volet. «On a eu une première rencontre avec elle, mais on souhaite voir dans quelle direction voudront aller les citoyens du comité avant de la recontacter.»
Finalement, le comité dédié au développement résidentiel devra de son côté user d’imagination pour attirer de nouvelles familles. On espère que son action contribuera à freiner la baisse démographique du secteur, voire à inverser cette tendance.