Sainte-Eulalie pourrait devenir un village-relais

SAINTE-EULALIE. La municipalité de Sainte-Eulalie vient de remplir les tout derniers papiers du long processus d’accréditation requis pour devenir un village-relais.

«Ça fait plus d’un an qu’on est dans les démarches. On est rendu à l’étape finale», raconte le maire Gilles Jr Bédard.

Le projet a été présenté au gouvernement, qui lui a par la suite demandé de fournir quelques éléments supplémentaires; chose qui a été faite dans les dernières semaines. «On attend maintenant la réponse, positive ou négative.»

Le maire aimerait bien l’obtenir prochainement. Selon lui, une telle accréditation pourrait devenir un point central du processus de revitalisation de sa municipalité, amorcé en 2018. «Ça peut inciter les voyageurs à passer par chez nous pour entrer dans la MRC [de Nicolet-Yamaska]. Il y a un flux important de circulation sur les routes 161 et 55 dont Sainte-Eulalie pourrait tirer profit».

Plusieurs services sont déjà offerts aux voyageurs, y compris les campeurs, fait-il remarquer, pointant comme exemple le fait que ces derniers ont accès à un endroit où déverser leurs eaux usées.

Il reste maintenant à voir si la municipalité répond à tous les critères d’admissibilité. Rappelons que dans Nicolet-Bécancour, seule la ville de Nicolet fait partie de ce réseau de plus de 40 destinations.

Qu’est-ce qu’un village-relais?

Un village-relais est une municipalité de moins de 10 000 habitants reconnue par le ministère des Transports (MTQ) qui offre, avec l’aide de ses commerçants, une diversité de services et un lieu d’arrêt agréable et sécuritaire. En plus des services de base permettant de faire une pause sécuritaire, les villages-relais offrent aux voyageurs des attraits touristiques, culturels et naturels, des aménagements de qualité et un environnement à leur image, donnant ainsi l’option aux visiteurs de prolonger leur séjour. Les villages-relais sont situés partout au Québec le long des routes nationales ou des routes touristiques reconnues.