Saint-Pierre-les-Becquets veut du développement commercial

SAINT-PIERRE-LES-BECQUETS. La municipalité de Saint-Pierre-les-Becquets souhaite faire modifier le zonage d’un terrain d’une douzaine d’hectares situé en bordure de la route 218 et acquis pour une somme de 75 000$ en 2020. Elle veut pouvoir s’en servir à des fins industrielles et commerciales.

Le projet vient d’être acheminé à la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) pour analyse. C’est elle qui tranchera quant à l’utilisation que la municipalité pourra en faire, en fonction du zonage autorisé.

Le maire Éric Dupont croise les doigts. «On n’a aucun terrain commercial dans la municipalité, fait-il valoir. C’est ridicule.»

Il affirme que quelques entrepreneurs ont signifié à la municipalité leur intérêt à y implanter leur entreprise. «Quelques beaux projets sont sur la table en lien avec de la transformation, de l’entreposage et de la culture en serre. Ils n’attendent que le dézonage pour aller de l’avant», soutient Éric Dupont.

Le maire demeure confiant. Le projet a reçu l’appui du conseil des maires de la MRC de Bécancour lors de la dernière séance publique et une firme d’avocats spécialisée travaille de concert avec la municipalité sur ce dossier. Tous les devoirs ont été faits avec minutie: «On ne peut pas manquer notre coup parce qu’après ça, c’est fini», estime-t-il.

«Actuellement, le terrain est en friche. Il y a 20-25 ans, c’était un terrain commercial», évoque aussi le maire, qui espère recevoir une réponse avant l’été. «C’est important qu’on puisse faire ce développement-là. Il ne faut pas oublier qu’il apporterait des revenus de taxes pouvant servir à plusieurs choses.»

Si la demande est acceptée, une dizaine d’entreprises pourraient s’établir dans la nouvelle zone industrielle, près de l’aréna. «Le développement dépendra des demandes qu’on aura et des besoins en superficie de chacune des entreprises», affirme le maire.

Les terrains seraient offerts à un prix très concurrentiel. En revanche, les entreprises devraient respecter certaines conditions d’établissement, comme une construction à l’intérieur d’un délai de trois ans, avec un minimum d’investissement sur le terrain.