Rentrée scolaire: la vigilance des automobilistes est sollicitée

PIERREVILLE. Dès aujourd’hui et au cours des prochains jours, partout en province, des centaines de milliers d’élèves reprendront la route vers leurs établissements scolaires. Par conséquent, la présence d’autobus d’écoliers, de piétons, de cyclistes et de brigadiers amènera une augmentation de l’achalandage du réseau routier. Tous les usagers de la route devront redoubler de prudence afin d’assurer la sécurité de tous.

Sécurité routière : quelles sont les règles?

  •  Respectez les limites de vitesse affichées. Dans une zone scolaire, du lundi au vendredi et du mois de septembre au mois de juin, la limite de vitesse ne peut excéder 50 km/h entre 7 h et 17 h. L’amende sera doublée si l’infraction est commise à l’intérieur de la période précisée.
  • Le conducteur d’un véhicule routier ou un cycliste qui approche d’un autobus ou minibus affecté au transport d’écoliers dont les feux rouges intermittents sont en marche ou lorsqu’il est fait usage de son signal d’arrêt obligatoire doit s’immobiliser à plus de cinq mètres de l’autobus ou du minibus. De plus, il ne peut le croiser ou le dépasser que lorsque les feux rouges intermittents sont éteints et le signal d’arrêt obligatoire fermé. Aussi, il doit s’assurer qu’il peut le faire sans danger. Le nombre de points d’inaptitude attribuables à cette infraction est de neuf.
  • Lorsque la circulation est dirigée par un agent de la paix, un brigadier scolaire ou un signaleur chargé de diriger la circulation lors de travaux, toute personne doit, malgré une signalisation contraire, obéir à leurs ordres et signaux.

Rappelons également l’importance du respect de la signalisation aux abords des écoles, particulièrement les zones réservées aux autobus, les zones où le stationnement est interdit et les zones de débarcadère. Plusieurs parents déposent leur enfant à l’école; ceux-ci doivent s’assurer de le faire en un endroit sécuritaire et éviter les manœuvres imprudentes telles que le stationnement en double et les virages en «U».

 

Aux abords des écoles…

  •  On conduit dans le respect des règles. On signale, on boucle la ceinture, on s’assure que le siège de bébé est bien attaché. Mais au-delà des règles de base, on peut aussi se stationner un peu plus loin, dans un endroit sécuritaire, et marcher les derniers mètres. On débarque toujours son enfant du côté trottoir.
    •    On prend le temps de bien faire les choses. On quitte la maison quelques minutes plus tôt que prévu pour se donner tout le temps de réaction nécessaire face aux imprévus. Pas question d’accélérer pour rattraper ce petit retard: les limites de vitesse sont généralement de 30km/h dans les zones scolaires et ne peuvent excéder 50km/h. Depuis août 2019, les amendes pour excès de vitesse dans ces zones sont doublées lors de la période scolaire.
    •    On respecte la signalisation. Les zones scolaires sont des zones à risque et elles ont une signalisation les annonçant, notamment pour les passages pour écoliers, les limites de vitesse en heure scolaire ou le signal avancé d’arrêt d’autobus. De plus, les débarcadères s’accompagnent d’indications claires. Lorsqu’on vient déposer son enfant en voiture, on n’a aucune raison de plaider l’ignorance des règles de sécurité.
    •    On écoute les brigadiers scolaires. L’article 311 du Code de la sécurité routière est clair: toute personne doit, malgré une signalisation contraire, obéir à l’ordre d’un brigadier scolaire au même titre qu’un agent de la paix, lorsque celui-ci dirige la circulation.
    •    On s’arrête quand l’autobus scolaire s’immobilise. Le conducteur d’autobus signalera d’abord son intention d’arrêter avec les feux jaunes ou les feux de détresse. S’en suivront les feux rouges clignotants et l’activation du panneau d’arrêt. À cette étape, arrêtez-vous à cinq mètres de l’autobus, faute de quoi vous êtes passibles d’une amende de 200$ à 300$ et de l’inscription de neuf points d’inaptitude à votre dossier d’automobiliste, ou d’une amende de 80$ à 100$ si vous êtes à vélo. La seule situation où vous pouvez continuer votre route, c’est lorsque l’autobus se trouve sur la voie inverse d’une chaussée séparée par un terre-plein. Vous pouvez repartir quand les feux sont éteints et que le panneau d’arrêt est replié. Assurez-vous tout de même que la voie est libre et qu’il n’y a plus d’enfants. (Source CAA-Québec)