Référendum de 1995: «Ce fut un moment de progression extraordinaire»

POLITIQUE. Le 30 octobre, il y a 25 ans, les Québécois votaient « Oui » à 49,9%, faisant largement progresser l’option souverainiste suite aux 40% obtenus au premier référendum de 1980 aux yeux du député de Bécancour – Nicolet – Saurel, Louis Plamondon.

Son chef, Yves-François Blanchet, commente en ces termes: «Dans mon esprit, ce ne fut pas la fin de l’idée, mais bien un moment de progression extraordinaire. Notre devoir maintenant, en tant que Québécois et souverainistes, est de continuer d’avancer et de comprendre ce qui aurait pu être fait autrement pour que la prochaine fois soit la bonne».

« Il faut démontrer la viabilité, voire la vitalité d’un Québec qui se voudrait prospère et écologique, qui miserait sur la création de richesse dans nos régions, sur notre innovation et nos PME et qui se développerait à partir de nos richesses naturelles et notre énergie propre », renchérit Louis Plamondon.

Vingt-cinq ans après le second référendum sur l’avenir du Québec, M. Plamondon se remémore le dénouement serré de ce second référendum, tout en précisant que l’avenir du mouvement n’est pas hypothéqué en soi, loin de là.

« La jeunesse énergique du nouveau chef du Parti Québécois, le nationalisme affirmé du gouvernement de la CAQ et la présence forte du Bloc Québécois à Ottawa – ainsi que les agressions répétées du fédéral contre le Québec – plantent un décor où le Québec pourra de nouveau mettre en scène sa marche vers la souveraineté », affirme le député de Bécancour – Nicolet – Saurel.

« L’indépendance, nous la ferons parce que les gens qu’on aime, la culture et les valeurs qui nous forgent et la langue qui nous définit et nous berce méritent de s’épanouir en toute liberté », conclut Louis Plamondon.