Le pont Laviolette: le défi emballant de Martin Garceau

PORTRAIT. Construire: c’est une passion qui ne date pas d’hier pour le Trifluvien Martin Garceau! Enfant, c’était avec des blocs Lego et des trousses Meccano. Plus tard, il donnait un coup de main sur les chantiers de son père entrepreneur. Aujourd’hui, à titre d’ingénieur, il s’occupe des routes et des ponts de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Le pont Laviolette représente la moitié de sa charge de travail. C’est lui qui prépare les plans et devis précédant les appels d’offre et qui fait la surveillance des projets de réfection et d’entretien. Il donne suite, en fait, aux inspections réalisées par son collègue Philippe Muratori, coordonnateur spécialisation Structures, et son équipe (voir texte précédent).

Il a grandi à Trois-Rivières, plus précisément dans le secteur Cap-de-la-Madeleine. Pour lui, le pont a toujours fait partie intégrante du paysage. Et comme tout passionné de structures, il a toujours été fasciné par cette imposante œuvre d’ingénierie.

Quand l’occasion de travailler pour le pont Laviolette s’est présentée à lui, en 2011, il en a tiré une grande fierté. Nouvellement embauché par le ministère des Transports du Québec, il a d’abord œuvré à titre d’ingénieur chargé de projet dans l’équipe des structures au sein de la Direction générale de la Mauricie – Centre-du-Québec. Depuis 2016, il a l’honneur d’être le coordonnateur de cette même équipe, à la direction des projets.

«C’est un privilège de travailler sur cette structure d’envergure. Les gens s’identifient à elle. Quand tu es conscient de cela, ça te donne une charge de responsabilités supplémentaire», mentionne l’ingénieur de 30 ans. «Le pont demeure un fleuron. On s’en fait beaucoup parler. On veut qu’il reste au sommet de sa forme.»

Projets

Le pont Laviolette.

Depuis que le pont Laviolette fait partie de ses principaux mandats, Martin Garceau multiplie les présences sur et sous la structure. Il a mené plusieurs projets d’entretien et de réfection à terme et il planche actuellement sur d’autres, dont certains de grande envergure.

«Il reste environ 1,35 km de dalle à remplacer sur le tablier, mentionne-t-il. Nous procéderons aux travaux dans un horizon de trois à cinq ans, si tout va bien. D’ici là, toutes les suspentes seront remplacées. Il y en a cent.»

Être en charge de tout le processus menant à la réalisation de pareils travaux constitue un mandat imposant. Mais aux yeux du passionné qu’est Martin Garceau, il s’agit plutôt un défi aussi stimulant qu’emballant.