On souhaite de l’aide pour le tourisme au Centre-du-Québec
TOURISME. Dans le cadre des consultations prébudgétaires, l’Alliance de l’industrie touristique du Québec a demandé de reconduire les programmes de rabais accordés pour soutenir l’industrie touristique comme le Passeport Attrait et Explore sur la route. Une position que partage Yves Zahra, le directeur général de Tourisme Centre-du-Québec.
«On a beaucoup d’attraits au Centre-du-Québec et c’est évident que des rabais de 20 à 40% peuvent vraiment aider. L’idée ce n’est pas juste de donner des rabais pour donner des rabais, mais c’est d’appuyer nos entrepreneurs pour répondre aux attentes des clients», précise d’entrée de jeu le directeur général.
Une façon de faire qui éviterait que les consommateurs migrent vers d’autres secteurs économiques. «On vise à ce que les Centricois voyagent chez eux et, si c’est permis, que les autres Québécois viennent nous visiter. On attend toujours les directives de la Santé publique, mais on se prépare quand même», ajoute-t-il.
Sur ce point, le directeur général de Tourisme Centre-du-Québec insiste sur l’importance d’un fonds spécial qui favoriserait la mise en marché. «C’est très important. Il faut continuer d’inciter les gens à profiter de notre offre touristique. Ce n’est pas vrai que tous les résidents du Centre-du-Québec ont profité de tous les attraits touristiques l’été dernier», souligne un Yves Zahra qui aimerait bien que les nombreux festivals qui animent les quatre coins du territoire puissent reprendre. «On espère», indique-t-il.
Comme ses collègues des autres régions, le directeur général apprécierait également le déploiement de mesures gouvernementales favorisant la rétention et le recrutement de la main-d’œuvre. «C’est certain qu’au Centre-du-Québec, quand on ralentit l’industrie touristique, il y a des pertes d’emploi. On va avoir à valoriser les emplois en tourisme. Ce sont de beaux emplois, que ce soit dans l’accueil ou dans l’animation, on travaille dans le bonheur quand on est avec des vacanciers», plaide-t-il en revendiquant une aide gouvernementale qui permettrait, entre autres, de mieux rémunérer les travailleurs lors de la reprise.
Il demeure que les différentes mesures mises en place tant par le gouvernement du Québec que celui du Canada auront permis à la quasi-totalité des acteurs de l’industrie touristique de la région de survivre à ce jour. «L’aide au loyer, les subventions salariales, les garanties de prêt ont assuré le maintien de nos entreprises. Oui, il y a des difficultés, mais non, il n’y a pas eu de catastrophes et c’est tant mieux», conclut Yves Zahra.