Nouveau radar météo à Sainte-Françoise: la structure prend forme
SAINTE-FRANÇOISE. Le chantier du nouveau radar météo d’Environnement et changement climatique Canada progresse dans la municipalité de Sainte-Françoise.
La démolition des anciennes infrastructures est terminée et la construction de la nouvelle tour est commencée.
On se rappelle que la pandémie de COVID-19 a retardé de quelques semaines les travaux mais pour l’instant, tout porte à croire qu’Environnement et changement climatique Canada respecte le nouvel échéancier, fixé en mai dernier.
Celui-ci prévoyait justement la construction de la nouvelle tour durant tout le mois d’août.
Suivra l’installation du système radar en septembre. Il fera l’objet d’une période de rodage de quatre semaines pour ensuite être disponible au public à partir de la mi-novembre.
La mise en place du nouvel équipement s’inscrit dans la démarche de modernisation du réseau canadien de radars météorologiques annoncée en février 2017. Son installation coûtera environ 4 M$. À la demande du conseil municipal de Sainte-Françoise-de-Lotbinière, le nouvel équipement portera le nom de la municipalité où il est officiellement basé: Radar de Sainte-Françoise.
Deux fois plus gros
Le Radar de Sainte-Françoise sera deux fois plus gros que son prédécesseur, du moins en ce qui concerne son radôme. Il passera de 5 mètres de diamètre à un peu plus de 11 mètres. Il sera aussi beaucoup plus performant, passant de 250 kilowatts à 1 mégawatt de puissance.
La structure d’acier sur laquelle il reposera atteindra 25 mètres de haut. La hauteur totale de la nouvelle infrastructure (Incluant le paratonnerre qui y sera installé) s’élèvera à 38 mètres.
Le nouveau radar utilisera une technologie de polarisation double. Cela permettra aux prévisionnistes d’Environnement et Changement climatique Canada de mieux faire la distinction entre la pluie, la neige, la grêle et la pluie verglaçante, et de mieux détecter la taille, la forme et le mélange des précipitations. Cette technologie leur permettra aussi de mieux percevoir certains éléments non météorologiques, comme les oiseaux, les insectes et les débris pour les supprimer des données. Ils seront ainsi en mesure d’émettre des veilles et des avertissements météorologiques plus précis et en temps opportun.