Nicolet-Yamaska lance sa 3e cohorte de revitalisation
RÉGION. Trois autres municipalités de la MRC de Nicolet-Yamaska entreprendront une démarche de revitalisation dans les prochains mois. Saint-Célestin Village, Saint-François-du-Lac et La Visitation-de-Yamaska emboîteront le pas aux sept municipalités déjà engagées dans une telle démarche.
On se rappelle que Nicolet, Pierreville, Sainte-Monique, Saint-Léonard-d’Aston et Sainte-Eulalie ont adhéré à la première cohorte, suivies de Saint-Zéphirin-de-Courval et Saint-Wenceslas.
«On compte maintenant dix municipalités engagées sur un potentiel de 15, étant donné que Saint-Célestin Paroisse n’a pas de noyau villageois C’est donc les deux tiers de nos municipalités qui seront dotées d’un plan de revitalisation de trois à cinq ans», se réjouit la directrice générale adjointe de la MRC, Caroline Vachon.
«On améliore ainsi notre milieu, ajoute-t-elle. En plus, les citoyens lèvent la main pour participer. Si d’autres municipalités souhaitent joindre la démarche, ce sera toujours possible pour nous de démarrer d’autres cohortes.»
De l’accompagnement
Depuis l’automne, les municipalités participantes bénéficient d’un accompagnement. Un conseiller en développement des communautés les aide à bâtir leur plan de revitalisation et leur servira de copilote durant toute sa mise en œuvre. Par exemple, il fouillera pour elles les programmes disponibles, formulera les demandes d’aide financière et remplira les formulaires. Bref, il leur facilitera la vie.
«L’avantage de fonctionner par cohorte, c’est qu’on voit des besoins communs émerger et qu’on peut se regrouper pour certains achats, afin de limiter les coûts. Notre conseiller en développement des communautés est là pour faire le pont. Par exemple, dans notre première cohorte, toutes les municipalités avaient des besoins en matière de pistes cyclables.»
Les besoins de toutes les cohortes confondues seront ainsi analysés et mis en commun de façon avantageuse. «On s’est rendu compte qu’avant d’entreprendre la démarche de revitalisation, beaucoup de municipalité avaient acheté un radar de vitesse dissuasif. Or, ils ont tous été achetés à la pièce, à plein prix. On ne veut plus que de telles choses arrivent.»