Municipalités amies des aînés: les groupes d’aînés seront sollicités

MRC DE BÉCANCOUR. Dès la mi-mars, une ressource sera attitrée spécifiquement à la démarche MADA (municipalités amies des aînés) dans la MRC de Bécancour.

Dans un premier temps, elle visitera les municipalités pour mieux cibler les besoins et tâter les intérêts des groupes d’aînés locaux. Avec ces informations en main, elle pourra ensuite aider les municipalités à préparer un plan d’action pertinent qui leur permettra d’obtenir les subventions nécessaires à la réalisation des projets qu’il contiendra.

«Les municipalités ont fait un MADA de cinq ans qui est venu à échéance il y a plus d’un an, rappelle le directeur général de la MRC, Daniel Béliveau. Nous allons actualiser tout ça et entreprendre de nouvelles démarches pour prendre soin de nos aînés sur le territoire.»

La majorité des projets contenus dans chacun des plans d’action antérieurs ont été réalisés, souligne-t-il. Toutefois, de nouveaux besoins sont à combler, et ce, à différents niveaux (sécurité, loisirs, etc.). «On les analysera avec nos groupes d’aînés puis on verra comment on peut les accompagner là-dedans, indique le directeur général. Des projets d’investissements, il y en a toujours pour les aînés. Et c’est encore plus vrai dans un contexte de vieillissement de la population.»

La personne attitrée à la démarche MADA aura un maximum de deux ans pour accomplir son mandat.

«On pense toutefois que ça devrait être réalisé dans la prochaine année. Ensuite, l’autonomie municipale va prendre toute sa place», évalue M. Béliveau.

«C’est une responsabilité municipale, renchérit le préfet Mario Lyonnais. La MRC est là pour aider les municipalités dans leur réflexion et leur planification, répondre aux besoins, et voir s’il y a des besoins communs d’une municipalité à l’autre. Dans pareil contexte, on sera là pour favoriser l’échange et partager les bonnes idées de tout le monde.»

Les municipalités auront carte blanche tout au long de l’élaboration de leur plan d’action. Pour s’assurer que celui-ci colle à leur réalité, elles travailleront étroitement avec leurs aînés pour déterminer les projets qui y figureront, insiste M. Lyonnais. «On travaillera avec la base. C’est l’une de nos forces, d’ailleurs. On ne prendra pas un projet monté en haut pour le descendre en bas; ça ne fonctionnerait pas. Il faut bien comprendre les besoins sur le terrain, et c’est avec les gens concernés qu’on sera capable d’y parvenir.»

Notons en terminant que la MRC de Bécancour a reçu 98 000$ du gouvernement du Québec pour élaborer son «plan de match», c’est-à-dire embaucher sa ressource, tenir des consultations, poser les diagnostics et élaborer des projets.