MRC de Bécancour: des élèves enjolivent le temps des Fêtes d’aînés

MRC DE BÉCANCOUR. Un projet de confection de cartes de Noël original a vu le jour dans trois écoles primaires de la MRC de Bécancour. Il a connu son aboutissement au début de la semaine, alors que les élèves participants se sont rendus dans des résidences pour personnes âgées afin de distribuer leurs œuvres.

Les élèves de troisième année de l’école Harfang-des-Neiges de Gentilly (classe de Nadia Poulin) ont remis leurs cartes aux résidents de la résidence L’Assomption lundi matin (19 décembre). En après-midi, ce fut au tour des élèves de la maternelle 5 ans et de la première année de l’école La Nacelle à remettre les leurs aux résidents des Jardins les Becquets, à Saint-Pierre-les-Becquets. Puis, mardi après-midi, les élèves de l’école Beauséjour se sont rendus à la Villa Domaine Saint-Grégoire pour présenter le fruit de leur travail aux aînés y demeurant.

Ce jumelage intergénérationnel a pu voir le jour grâce à la sensibilité de Zacharie Larivière, étudiant de 2e année en technique policière au Cégep de Trois-Rivières. L’été dernier, il a œuvré comme cadet de la Sûreté du Québec (SQ) dans la MRC de Bécancour. Il a adoré l’expérience et a souhaité faire un projet dédié aux aînés du territoire. Il a soumis à la SQ l’idée de leur remettre des cartes de Noël. Or, l’organisation n’en avait pas à offrir autres que virtuelles. La sergente Annie Thibodeau a alors proposé de faire des démarches auprès d’écoles primaires pour en confectionner. On connaît la suite!

« Zacharie avait ciblé trois résidences qu’il avait visitées l’été dernier. Il a contacté les personnes responsables de ces résidences pendant que j’approchais les écoles. On a monté le projet et il a été super bien accueilli », raconte Mme Thibodeau.

La fabrication des cartes a été une façon originale pour les élèves de mettre en pratique plusieurs habiletés: arts plastiques, bien sûr, mais aussi français et lecture pour les plus vieux. « Chaque élève de 3e année a lu sa carte à un aîné. Pour les plus jeunes, c’était l’aîné qui leur lisait la carte. On a assisté à de beaux échanges », témoigne la sergente Thibodeau.

Près de 400 cartes ont été distribuées dans le cadre de ce projet, qui a été l’occasion, pour le corps policier, de faire valoir son approche communautaire, un aspect moins connu de sa mission.

« On veut aider à briser l’isolement et contribuer au sentiment de sécurité. Les jeunes et les aînés ont eu l’occasion de nous discuter avec nous. Ils ont pu voir que les policiers ne sont pas là juste pour donner des constats d’infraction ou arrêter les voleurs », souligne Annie Thibodeau, qui a assisté à la remise des cartes en compagnie de Zacharie Larivière et d’une de ses camarades de classe, May Sylvestre. « Une enseignante nous a dit qu’elle était vraiment contente qu’on soit là, parce que certains de ses élèves ne l’ont pas facile à la maison. Ils ont pu voir le côté gentil des policiers, ce qui a probablement aidé à changer leur perception de nous pour le mieux! »