Le Centre de la biodiversité rouvrira à la fin du mois
BÉCANCOUR. Le Centre de la biodiversité du Québec à Bécancour rouvrira ses portes autour du 26 juin. L’équipe est actuellement à pied d’œuvre pour désinfecter les lieux, installer la signalisation requise et réorganiser ses visites.
En prévision de sa réouverture, l’établissement se dotera d’une billetterie en ligne. Pour assurer la sécurité de tous, il installera aussi des plexiglas à ses bureaux d’accueil. «Il faut s’adapter aux demandes de la Santé publique», indique la directrice générale, Carole Bellerose.
Cette année, les animations de groupe seront laissées de côté. Pour cette raison, tous les forfaits seront modifiés pour permettre des visites semi-autonomes, avec des guides postés à différents endroits pour répondre aux questions des gens. Des enregistrements audio seront aussi ajoutés. «Les visiteurs pouront faire le tour complet du centre à leur rythme et au même prix. On est chanceux car on avait déjà beaucoup de panneaux écrits dans les deux langues. [La nouvelle formule] va être super intéressante», promet Mme Bellerose, qui dit ouvrir cette année un établissement 3.0.
«La situation nous oblige à changer des choses, mais on est confiant que les gens aimeront ça» – Carole Bellerose
Deux forfaits seront offerts. Le premier permettra d’en apprendre plus de la préhistoire jusqu’aux mammifères d’aujourd’hui. L’autre permettra de visionner la projection multimédia <@Ri>Voyage au fond du St-Laurent<@$p> dans la salle Jean-Lemire. «À toutes les heures et quart, la projection démarrera. Les gens pourront donc arriver n’importe quand dans la journée et la visionner. Dans cette salle, on est capable de faire respecter la distanciation physique de deux mètres.»
En ce qui concerne le circuit interactif en forêt «L’écho des origines», installé l’été dernier, il sera mis sur pause pour la saison. Cette décision est motivée par le fait que les nouveautés prévues n’ont pu être apportées en raison de la pandémie de COVID-19. «Les sous-traitants sont tous en confinement et ne savent pas quand ils recommenceront. On a analysé froidement la situation. On s’est interrogé à savoir si ça valait la peine d’ouvrir pour quelques semaines. Mais non, ce n’est pas le cas. Ce serait trop coûteux», mentionne Mme Bellerose, qui s’attriste évidemment de la situation, mais qui se console à l’idée que le circuit frôlera la perfection à sa réouverture l’an prochain.
Cette année sera donc l’occasion idéale de faire rayonner, plus que jamais, le Centre de la biodiversité lui-même. D’ailleurs, l’équipe lui refera une petite beauté. «On va refaire les enclos. Notre exposition « Faune urbaine, drôles de voisins » était bonne pour cinq ans et elle en a maintenant sept, alors elle a besoin d’être rafraîchie. Peut-être accueillera-t-on aussi un nouvel animal; on est en pourparlers. Bref, d’ici à l’ouverture, il y aura du neuf chez nous!»
L’équipe du Centre est de retour au travail graduellement. Dans un peu plus de deux semaines, ils seront une dizaine de passionnés, prêts à accueillir les visiteurs pour cette saison toute particulière. «La situation nous oblige à changer des choses, mais on est confiant que les gens aimeront ça», conclut la directrice générale, qui a hâte de retrouver sa clientèle.