La Fédération des chambres de commerce accueille favorablement le PACTE
CORONAVIRUS. Le Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) de 2,5 milliards de dollars annoncé par le gouvernement du Québec est un premier pas concret pour combler les pertes de liquidités des entreprises selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ). D’autres gestes seront également à poser pour soutenir et relancer l’économie québécoise pour la FCCQ.
«Il sera important de réussir à soutenir un maximum d’entreprises avec ce nouveau programme; nous avons confiance que le gouvernement aura cette même préoccupation», souligne Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. «Puisque ce sont des garanties de prêt, il sera nécessaire de bien communiquer les modalités des taux préférentiels et que cela répondra aux besoins des entreprises qui souffrent d’un manque de liquidité, afin qu’elles soient en mesure de bien effectuer la reprise économique à venir. Simplifier la vie des entreprises doit être le mot d’ordre. Pour nombre d’entre elles, la situation actuelle est un casse-tête suffisamment important», ajoute-t-il.
D’autres mesures seront cependant nécessaires à déployer prochainement pour l’organisme. «Des mesures simples comme un moratoire du prochain versement de la TVQ permettraient aux entreprises de conserver des liquidités, alors que plusieurs de leurs clients n’auront peut-être même pas payé les factures », propose Charles Milliard alors que certaines entreprises devront faire leur versement à la fin de ce mois.
«Penser également à envisager une aide financière directe, au besoin, et ce, en suivant l’évolution de la situation et des besoins des entreprises», avance-t-il en mettant l’accès sur la vitesse rapide à laquelle doit être déployé le soutien.
Par ailleurs, la FCCQ souhaite que les paliers de gouvernement continuent à harmoniser leurs mesures, par exemple avec les congés de taxes foncières annoncées par certaines municipalités. «Nous croyons que les gouvernements doivent aussi devenir des payeurs exemplaires, car payer les factures des entreprises qui leur ont fourni des produits et services est un moyen simple de donner aux entreprises les liquidités dont elles ont besoin pour traverser cette crise», conclut Charles Milliard.