La cantine le Pignon change de propriétaire
SAINT-LÉONARD-D’ASTON. Après sept ans en tant que propriétaire du Pignon, Marie-Eve Turmel a vendu la cantine de Saint-Léonard-d’Aston à l’homme d’affaires Laurent Proulx.
«Je tenais à vous informer personnellement que, cette année, j’ai pris la décision de faire une pause familiale. Ma petite famille s’étant agrandie en septembre dernier, j’ai choisi de me consacrer à elle. La conciliation travail-famille étant devenue un peu plus difficile avec un travail saisonnier. Une opportunité s’est présentée à moi cet hiver et c’est après une réflexion extrêmement mûrie que j’en suis venue à cette décision», a écrit Marie-Eve Turmel sur sa page Facebook afin d’expliquer la raison de la vente. Un message dans lequel elle remercie également son équipe et les nombreux clients de la cantine située à proximité du stade Jean-Yves Doucet.
La transition avec le nouveau propriétaire se fera à l’enseigne de la collaboration. «Je serai présente avec lui à l’ouverture et le temps nécessaire», indique-t-elle.
Une belle attention qui réjouit le nouveau propriétaire. «Pour mon bénéfice et celui des clients, c’est important une continuité. Ça va rester essentiellement comme c’est là, mais il n’est pas impossible qu’on implante un service de livraison si on peut recruter. On va afficher des postes prochainement», explique Laurent Proulx qui ne ferme pas la porte, pour le futur, à un possible agrandissement et une ouverture à l’année du Pignon.
Une acquisition à Saint-Léonard-d’Aston qui fait sens pour l’homme d’affaires qui possède le Canadien et la cantine le Vi-Lain à Notre-Dame-du-Bon-Conseil ainsi que le Roi Jucep et le Vieux Saint-Charles à Drummondville.
«Le Pignon fait partie de ce que c’est, Saint-Léonard. Il est bien situé et j’ai un attachement pour ce village. Je suis dans les pompiers, j’ai un bloc et j’ai des amis ici», souligne celui qui a offert un don de 500$ à la Maison des jeunes L’Eau-Vent pour souligner son arrivée.
«C’est important pour moi que les gens sachent que je ne m’en viens pas à Saint-Léonard juste pour m’enrichir, mais bien pour m’impliquer dans le milieu et faire partie de la communauté», conclut Laurent Proulx.