Huit jeunes entrepreneurs prêts à rendre service
BÉCANCOUR. Huit jeunes se mettent au service de la population cet été par le biais de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC).
Celle-ci prend la relève de l’ancienne Coopérative jeunesse de services (CJS), qui a cessé d’offrir des services dans la région de Bécancour en 2011. Un peu à l’image de la CJS, la CIEC permet aux jeunes entrepreneurs d’apprendre les rudiments de la création et de la gestion d’une coopérative, mais dans une formule actualisée.
Jusqu’au 3 août, les jeunes, âgés de 12 et 13 ans, proposent aux gens une gamme variée de services, tels que la tonte de pelouse, le gardiennage, la promenade de chiens, l’entretien extérieur, le lavage de voitures et plusieurs autres menus travaux.
«Il s’agit pour eux d’une première expérience sur le marché du travail. On les accompagne tout au long des six semaines que dure le projet. Par exemple, chaque contrat fait l’objet d’une évaluation des coûts et des risques associés», indique Joanie Thibault, coordonnatrice de la CIEC, qui a recruté les participants à l’école secondaire Les Seigneuries et par un appel à tous sur Facebook.
Pour être admissibles au projet, les huit membres de la coopérative sont passés par un processus de sélection comprenant une entrevue. Une fois le processus complété, ils ont reçu une formation et mis sur pied leur coopérative, qui est divisée en trois comités de gestion: marketing, comptabilité et ressources humaines.
«On a appris plein de choses, mentionne Samuel Beaudet qui, à titre de vice-président, a la chance de développer ses qualités de leader dans ce projet. Je souhaite vraiment que les gens appellent pour nous offrir des contrats, parce qu’on est travaillants!»
«On est des jeunes débrouillards, ajoute pour sa part Léthycia Paradis, visiblement fière de faire partie de la Coop. On commence à faire de la publicité et le monde semble intéressé. Ça se passe très bien.»
Évidemment, comme il s’agit d’une première expérience de travail, ce n’est par ailleurs pas évident de briser la glace, comme en témoigne Éliane Baron-Boivin: «Je suis un peu stressée», confiait-elle à quelques heures de réaliser son tout premier contrat, le 8 juillet. Malgré tout, le sourire était au rendez-vous.
Mentionnons que le projet est rendu possible grâce au Fonds étudiant II, qui prend en charge le salaire et la formation des coordonnateurs à l’échelle provinciale.
Les entrepreneurs de la CIEC sont Sarah-Jade Gagnon, Samuel Beaudet, Eliane Baron-Boivin, Léthycia Paradis, Coralie Cyr, Gabrielle Maltais, Ann-Gabryelle Pichette et Angy Gaudreault-Pépin.
Il est possible de contacter la Coop via Facebook (@CIECgentilly1) ou par téléphone au 819-298-2802.