Gens malades: Plamondon plaide pour une assurance-emploi prolongée

POLITIQUE. Le député de Bécancour—Nicolet—Saurel, Louis Plamondon, était sur la colline parlementaire plus tôt cette semaine aux côtés de son chef Yves-François Blanchet et de plusieurs autres députés du Bloc Québécois pour demander au gouvernement d’agir pour modifier le programme d’assurance-emploi afin que les gens aux prises avec une longue maladie puissent bénéficier de l’aide dont ils ont besoin tout au long de leur lutte.

Pour l’occasion, le groupe était accompagné d’Émilie Sansfaçon, Marie-Hélène Dubé et de leurs proches.

«Madame Sansfaçon croyait avoir vaincu le cancer, mais lorsqu’on lui a annoncé une récidive, elle avait épuisé toutes ses semaines d’assurance-emploi. Elle se retrouve sans soutien du gouvernement fédéral et a dû s’endetter pour faire face à la maladie. C’est quand les gens font face à l’adversité qu’ils ont besoin de notre aide, pas quand ça va bien. On connaît le problème, on connaît la solution. Ça n’a aucun sens que ça continue à traîner, corrigeons la situation maintenant», a déclaré M. Blanchet.

Le Bloc Québécois fait sienne les demandes de ce groupe de citoyens afin que le gouvernement fédéral augmente la durée des prestations spéciales d’assurance-maladie de 15 à 50 semaines, pour permettre aux malades de se battre dans la dignité. Depuis 1971, le programme n’a jamais été bonifié malgré les demandes de nombreux intervenants; sept projets de loi ont été déjà déposés pour régler ce problème mais rien n’a jamais abouti.

«Émilie Sansfaçon et Marie-Hélène Dubé ont choisi de se battre. Pour leur vie, pour leurs familles et pour toutes celles et tous ceux aux prises avec la maladie. Mais il n’y a aucune raison qu’elles doivent, en plus, se battre contre la machine. Il serait temps de leur donner un peu de répit et de régler cette question une fois pour toutes», a pour sa part conclu le député de Bécancour—Nicolet—Saurel, Louis Plamondon.