Eglise d’Aston-Jonction: un comité pour éclairer les élus
ASTON-JONCTION. Un comité sera bientôt formé à Aston-Jonction pour étudier de long en large le dossier d’acquisition éventuelle de l’église. Conscients qu’une multitude d’étapes sont à franchir avant même d’être en mesure de prendre la décision finale, les élus ont proposé cette avenue pour être bien éclairés sur le sujet.
La directrice générale de la municipalité, Martine Lebeau, indique que la création de ce comité sera probablement discutée lors d’un lac-à-l’épaule prévu le 24 novembre. En gros, il aura comme mandat d’aller chercher toutes sortes d’informations et de sonder les citoyens. L’idée, c’est de réussir à avoir tous les éléments en main pour susciter des réflexions et pour prendre des bonnes décisions.
Lors d’une consultation citoyenne antérieure, la population d’Aston-Jonction a exprimé le souhait que la municipalité achète l’église. «On va regarder les possibilités. On sait déjà que la population voudrait qu’on en garde une partie pour le culte. Aussi, on n’a pas de salle communautaire. C’est un gros manque. L’église pourrait donc servir d’endroit où rassembler les gens», indique Mme Lebeau.
D’autres options seraient aussi envisageables, comme y reloger la bibliothèque. «À certains endroits, dans la région, ils ont déjà toutes les commodités dans leurs villages, alors c’est plus difficile pour eux de trouver une nouvelle vocation à leur église. Ici, on a plein de possibilités», fait remarquer la directrice générale.
Il reste à savoir quelle sera la meilleure option. «On est allé dans diverses rencontres pour être aiguillés. Par exemple, lors de la Journée des églises qui se tenait ce printemps à Saint-Elphège, on a pu rencontrer des avocats, des notaires et des gens de la MRC de Nicolet-Yamaska et du clergé, entre autres. C’était toutes des personnes pouvant aider à la transformation d’une église. Le comité va être appelé à vérifier certaines choses et à aller dans ce genre de réunion.»
Par ailleurs, le carnet de santé de l’église serait à mettre à jour. «De mémoire, il date de 2008. Ce serait peut-être bon de faire évaluer les coûts [d’une réfection]», suggère Mme Lebeau.
Bref, c’est le début d’une grande réflexion qui prend forme dans cette petite municipalité de Nicolet-Yamaska. Aucun échéancier n’a été établi, mais tout porte à croire que ce sera un processus de longue haleine. «Je ne pense pas que ça va être mis au prochain budget…», illustre Mme Lebeau.