Écoles: les employés de soutien manifestent à Nicolet
NICOLET. Le personnel de soutien scolaire du Centre de services scolaire de la Riveraine réclame des meilleures conditions de travail. Or, les négociations sont difficiles.
Pour cette raison, des employés ont mené une action de visibilité mercredi matin devant le Centre des arts populaires de Nicolet.
«Le personnel de soutien scolaire est incontournable et le ministre de l’Éducation ne peut l’ignorer», rappellent la présidente du syndicat du soutien scolaire de la Riveraine Claire Blondin, de même que le le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost.
Ils dénoncent « la récupération patronale » qui compromet les droits que le personnel de soutien scolaire avait obtenus au fil des dernières années.
«Nous avons encore un nombre important de postes avec un petit nombre d’heures. Il faut cesser d’être pingre et offrir des horaires où les personnes ne sont pas obligées d’aller chercher un deuxième ou un troisième emploi pour vivre ».
Demandes du personnel de soutien scolaire
Le personnel de soutien scolaire représente 40% des personnes travaillant dans les écoles de la province. Que ce soit le personnel administratif, manuel, technique, paratechnique ou des services directs aux élèves, ces personnes contribuent à l’éducation en appuyant le travail du personnel enseignant, professionnel et de direction. M. Pronovost déclare: «Sans le personnel de soutien scolaire, les écoles et les centres ne pourraient pas fonctionner, les offres patronales ne reflètent pas notre importance et notre apport essentiel en éducation. Nous sommes des incontournables».
Améliorer la qualité des emplois du personnel de soutien scolaire
Le problème de la pénurie de personnel représente un enjeu majeur pour les membres de la FPSS-CSQ. Nous réclamons des mesures bien précises pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel. «Cela passe par des emplois de qualité avec des postes à temps complet, la fin des horaires brisés, la valorisation de tous les emplois de soutien scolaire et la conciliation famille-travail. Il faut des gestes concrets pour régler ces problèmes», conclut Claire Blondin, présidente du SSSLR.