École Marquis: le maire se fait rassurant

SAINT-CÉLESTIN. La dernière campagne électorale provinciale a retardé le processus administratif en lien avec la reconstruction de l’école Marquis de Saint-Célestin.

Dans une communication adressée aux citoyens, le maire Raymond Noël se fait rassurant. Il affirme que le processus a repris son cours.

Il dit avoir communiqué à plusieurs reprises avec le sous-ministre adjoint à l’Éducation et à l’Enseignement supérieur, François Bérubé, et celui-ci a été en mesure de confirmer que l’ancien ministre Sébastien Proulx avait bien signé, vers la mi-septembre, le document officiel donnant l’autorisation de reconstruire l’école. La Commission scolaire de la Riveraine a d’ailleurs reçu ce document au début du mois de novembre.

Par ailleurs, le maire laisse entendre que le projet bénéficierait d’une enveloppe financière majorée, sans toutefois divulguer le montant.

Il indique que le nouveau ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, devrait en faire l’annonce dans les semaines à venir. «La Commission scolaire de la Riveraine s’attend à recevoir l’appel du ministre Roberge d’ici la période des Fêtes. Elle nous a assurés que les travaux préparatoires (processus d’appel d’offres pour les ingénieurs, architectes, etc.) sont débutés et que l’échéancier pour l’ouverture de la nouvelle école est prévu pour septembre 2020», écrit Raymond Noël.

On se souvient qu’à la fin du mois de juin dernier, le ministre Proulx avait annoncé qu’une somme de 7,07 M$ avait été réservée dans le programme des infrastructures scolaires pour la reconstruction de l’école.

Cette dernière avait été fermée au terme de l’année scolaire 2016-2017 après que des ingénieurs aient relevé d’importantes fissures dans les murs de fondation et un peu partout à l’intérieur du bâtiment, de même que diverses problématiques au niveau de la toiture et des éléments porteurs.

Depuis la rentrée 2017-2018, les élèves sont répartis dans trois écoles de la région, soit l’école Arc-en-Ciel de Sainte-Monique (maternelle à 2e année), l’école Despins de Sainte-Gertrude (3e à 6e année) et Harfang-des-Neiges de Gentilly (adaptation scolaire).