Droit de la famille et travail invisible en milieu agricole: s’informer pour se protéger

RÉGIONAL.  Les Agricultrices du Québec (AQ) offriront la conférence-discussion Droit de la famille et travail invisible dans le milieu agricole aux agricultrices et agriculteurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec le 17 mars à 19h, en collaboration avec l’AFEAS.

Cette activité vise à informer les productrices agricoles du Québec de leurs droits, leurs recours et les mesures qui existent pour les protéger et assurer leur autonomie financière.

«La vie d’agricultrice comporte ses singularités liées au rythme du travail, à la ruralité, à l’implication des familles dans l’entreprise, parfois sans poste ou salaire officiel. C’est donc essentiel de bien connaître ses droits afin d’éviter les mauvaises surprises», soutient la présidente d’AQ, Jeannine Messier.

À l’aide d’exemples concrets et d’avis d’une avocate du cabinet Cain Lamarre, la conférence abordera trois grands thèmes: parentalité et Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), testaments et mandats d’inaptitudes et les spécificités des conjoint(e)s de faits et finance.

«Plusieurs études démontrent que la pandémie a exacerbé les inégalités hommes-femmes en augmentant la charge mentale des femmes, qui a eu pour effet de diminuer leur implication professionnelle au sein de leur entreprise. Voilà une belle occasion de s’informer sur ces thèmes, en vue d’atténuer les impacts négatifs du travail invisible», ajoute la présidente des Agricultrices Centre-du-Québec, Valérie Fortier.

L’avocate Me Élisabeth Jutras du cabinet Cain Lamarre se joindra  à la présentation du 17 mars, à 19h, afin de répondre aux questions des participantes et participants.

Les productrices et producteurs agricoles qui souhaitent participer à cet événement doivent préalablement s’inscrire sur le site Internet des AQ au www.agricultrices.com/conferencedroit/

Rappelons qu’au Québec, un tiers des agricultrices travaillent dans l’entreprise de leur conjoint, à temps plein ou partiel, sans aucune rémunération, ni en salaire, ni en part. Cette situation rend ces productrices plus vulnérables face à la loi et à leur autonomie financière.