Donald Olivier devient PDG du parc industriel de Bécancour
BÉCANCOUR. Ce lundi marquait l’arrivée de Donald Olivier au poste de PDG du Parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB). Le successeur de Maurice Richard, qui occupait ce poste depuis les 10 dernières années, affirme prendre les rennes de la société d’État en toute humilité, prêt à apprendre et à se retrousser les manches.
L’homme originaire de Gentilly est détenteur d’un baccalauréat en génie civil et a œuvré auprès d’entreprises telles qu’Hydro-Québec et la Société québécoise des infrastructures. Il s’est également impliqué socialement comme président de la campagne de financement de Centraide de 2019-2020.
C’est toute l’effervescence actuelle du parc industriel qui a motivé Donald Olivier à poser sa candidature au poste de PDG de la société d’État. À noter que, selon Jean Poliquin, président du conseil d’administration de la SPIPB, il s’agit d’une première, car le nouveau PDG a été nommé sur recommandation du conseil d’administration plutôt que de l’être par le gouvernement.
» Évidemment, j’arrive ici en toute humilité. Bien qu’on ait de l’expérience, on ne peut pas dire qu’on a tout vécu. Il y a autre chose que je vais vivre ici et c’est sûr que je vais en apprendre « , a mentionné M. Olivier lundi matin, lors de son entrée officielle en poste.
Il a également mentionné qu’il considère travailler aux côtés de Maurice Richard comme un privilège. En effet, même si M. Richard quitte son poste de PDG, cela ne signifie pas qu’il quitte la SPIPB pour autant. Il œuvrera en tant que conseiller spécial pour M. Olivier pour la prochaine année.
» Je ne m’en viens pas remplacer Maurice Richard. Oui je vais faire les dossiers à ma façon, à ma couleur, mais en collaboration. Je vais tout faire pour avoir du succès avec cette équipe-là, et de pouvoir compter sur Maurice, c’est très précieux « , a poursuivi le nouveau PDG.
Avec l’implantation de la filière batterie dans le parc industriel, Donald Olivier est conscient que lui et son équipe devront se retrousser les manches. » Là, il faut livrer! Ces gens-là s’en viennent et ils ont des attentes et on a des obligations. Il y a des infrastructures à livrer et les services doivent arriver dans tous les secteurs du parc. Le défi, c’est qu’il y a beaucoup de joueurs et qu’il y a peu de temps! « , a affirmé M. Olivier.
Donald Olivier est passé par un processus d’embauche rigoureux au cours des trois derniers mois, incluant des tests psychométriques et des entrevues, et sa candidature a été retenue parmi les 166 curriculum vitae envoyés à la SPIPB dans l’espoir de décrocher le poste de PDG.