Deux œuvres d’art à venir à Nicolet
ARCHITECTURE. Dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux ou publics, communément appelée la «Politique du 1%», deux œuvres apparaîtront à Nicolet.
Une première prendra place au futur Centre d’interprétation du parc Écomaritime de l’Anse du Port, près de la passerelle, et une autre verra le jour à l’aréna Pierre-Provencher, qui a déjà fait l’objet d’une première phase de rénovation, et où une deuxième est prévue.
Des comités viennent d’être formés pour déterminer quels seront les projets retenus. Il est possible que ce soit de la peinture, de la photographie, une œuvre sur papier, du verre et vitrail, des métiers d’art, des projections d’images et des jeux d’éclairage, ou encore une installation ou une sculpture.
Selon ce qu’il nous a été permis d’apprendre, les montants préliminaires prévus sont de 29 000$ pour l’œuvre qui sera intégrée au Centre d’interprétation du parc Écomaritime de l’Anse du Port et de 70 000$ pour celle de l’aréna Pierre-Provencher.
Celles-ci s’avéreront les neuvième et dixième œuvres d’art à voir le jour à Nicolet depuis l’instauration de cette politique qui prévoit que lorsque le gouvernement verse une subvention, un montant d’environ 1% du budget doit servir à la réalisation d’une œuvre d’art.
Depuis 1961, ce sont en effet huit œuvres qui ont été réalisées dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture, selon une liste fournie par le ministère de la Culture et des Communications.
L’artiste Roger Gaudreau est celui qui en a réalisé la majeure partie, lui qui en a fait quatre, soit pour le poste de la Sûreté du Québec, en 1985, le Musée des religions, en 1991, l’École d’agriculture, en 1997, et l’École nationale de police du Québec, en 2004.
Il y a également Sean Rudman, qui a laissé une œuvre en héritage, au Centre Christ-Roi, en 2000, tout comme Dominique Laquerre, à l’École d’agriculture, en 2004, Guylaine Champoux, au Centre Nicolet, en 2009, et Ivan Binet, à la bibliothèque H.N. Biron, en 2017.
(Avec la collaboration de Marie-Ève Veillette)